Directeur de recherche
Tobias SCHEER
Thèmes de recherche
Le prix Honoré Chavée a été attribué en 2021 à Tobias Scheer pour la Grande Grammaire Historique du Français (GGHF), ouvrage dont il est l'éditeur avec Chr. Marchello-Nizia, B. Combettes et S. Prévost qui partagent le prix avec lui. La GGHF comporte deux volumes pour un total de 2185 pages et a été écrite par 35 contributeurs. Avec Ph. Ségéral, T. Scheer y a, en tant qu'auteur, contribué les 320 pages de phonétique historique. L'ouvrage propose un panorama complet de ce dont une langue est faite : outre la phonétique / phonologie, la morphologie, la syntaxe, la sémantique grammaticale et lexicale, la graphie, l'histoire externe. Chacune de ces parties est organisée de manière chronologique.
La GGHF est depuis plus d'un siècle la première description globale de l'évolution de la langue française, allant du 3e ou 4e siècle de notre ère lorsque le latin commença à devenir français jusqu'à nos jours. Sa confection a nécessité quelque 15 ans de travaux. Elle a l'ambition d'allier la valorisation du savoir accumulé depuis le 19e siècle et l'éclairage permis par la linguistique contemporaine ainsi que ses moyens techniques (corpus informatisés autorisant des recherches automatiques). Son propos est par ailleurs d'instrumenter le français, comme on a coutume de dire à présent, i.e. de concevoir un point d'accès central pour qui, non-spécialiste, a envie ou besoin de se renseigner sur l'évolution de la langue : historiens, archéologues, écrivains, littéraires, anthropologues, sociologues, etc.
La GGHF est depuis plus d'un siècle la première description globale de l'évolution de la langue française, allant du 3e ou 4e siècle de notre ère lorsque le latin commença à devenir français jusqu'à nos jours. Sa confection a nécessité quelque 15 ans de travaux. Elle a l'ambition d'allier la valorisation du savoir accumulé depuis le 19e siècle et l'éclairage permis par la linguistique contemporaine ainsi que ses moyens techniques (corpus informatisés autorisant des recherches automatiques). Son propos est par ailleurs d'instrumenter le français, comme on a coutume de dire à présent, i.e. de concevoir un point d'accès central pour qui, non-spécialiste, a envie ou besoin de se renseigner sur l'évolution de la langue : historiens, archéologues, écrivains, littéraires, anthropologues, sociologues, etc.