Intelligence artificielle : un accord de partenariat entre la Côte d'Azur et le Canada

  • Innovation
  • International
  • Recherche
Publié le 18 novembre 2020 Mis à jour le 2 février 2021
Date(s)

le 3 avril 2019

hommes et femmes discutant
hommes et femmes discutant

Université Côte d’Azur, Université Laval (Québec), la Communauté d’agglomération Sophia Antipolis et le Département des Alpes Maritimes ont signé un accord de coopération le mercredi 27 mars à Québec dans le domaine de l’intelligence artificielle. Ce partenariat vise à créer une alliance stratégique avec le Canada et développer une coopération internationale et universitaire transatlantique dans le domaine de l’Intelligence Artificielle et du numérique. Cette collaboration permettra de développer la recherche sur ces deux sujets, ainsi que les applications et impacts sociétaux qui s’y associent, au travers d’échanges permanents, de sessions de travail et de rencontres.

Elle s’inscrit dans la continuité des travaux que les quatre entités mènent dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt des 3IA (Instituts Interdisciplinaires d’intelligence artificielle) lancé par le gouvernement français visant à soutenir et développer l’intelligence artificielle.

De plus pour Université Côte d’Azur et Université Laval, cette convention est une étape de plus dans le partenariat privilégié qui unit les deux établissements depuis 2017.

Pour Jean-Marc Gambaudo, Président d’Université Côte d’Azur « L’Université Laval est le partenaire privilégié d’Université Côte d’Azur en intelligence artificielle. À ce titre, l’Université Laval constitue un modèle que nous voulons montrer à nos partenaires institutionnels. L’Université Laval a mis en place une dynamique dans le domaine de l’intelligence artificielle. Tant en recherche fondamentale, que dans le domaine applicatif de la santé, avec le programme Pulsar, les travaux en cours sont autant d’éléments inspirants pour nous. L’intensification du partenariat privilégié UL-UCA dans le domaine de l’intelligence artificielle est un élément fort de développement stratégique face à cet enjeu du 21e siècle. Néanmoins, il ne suffit pas d’avoir une vision universitaire car nous sommes tous concernés et c’est pourquoi nous nous sommes associés dans le Département des Alpes-Maritimes et la CASA : cette démarche est unique en France, c’est un travail horizontal entre les différents acteurs. »

Pour Sophie Damours, Rectrice d’Université Laval, « Les défis de l’intelligence artificielle sont mondiaux et la concurrence est vive entre les pays afin d’être des leaders dans ce domaine. Il faut unir nos forces et savoir reconnaître notre créneau dans un partenariat plus vaste. L’Université Laval est fière d’apporter sa contribution, notamment dans l’observation et la recherche sur les impacts sociétaux de l’intelligence artificielle. Avec ce partenariat, nous avons tous les éléments en place pour mener une recherche internationale de premier plan de façon responsable. Notre union est prometteuse. Les échanges, rencontres et missions des derniers mois ont confirmé le désir réel des partenaires de s’investir dans cette entente afin d’amener plus loin notre vision en matière d’intelligence artificielle. »

Pour Jean-Pierre Mascarelli, Vice-président de la Communauté d’Agglomération Sophia-Antipolis : « La CASA vit autour et vit de Sophia-Antipolis qui est l’une des plus importantes technopoles d’Europe. Sa progression peut être enviée ailleurs car elle regroupe 2 200 entreprises, 38 000 emplois, avec plus de 1 000 emplois supplémentaires créés chaque année. Son chiffre d’affaires est supérieur à celui du tourisme sur la Côte d’Azur. J’étais venu il y a 22 ans à l’Université Laval pour signer un accord mais c’était très différent d’aujourd’hui car, à l’époque, il s’agissait plutôt d’un constat d’intérêt commun. Aujourd’hui, nous sommes une délégation très fusionnelle, nous mettons en commun ce que nous savons faire, nos forces, notamment en IA, et la CASA que je représente, ainsi que son Président Jean Leonetti, est très heureuse d’être ici à Laval pour signer cet engagement pour l’avenir. »

Pour Charles-Ange Ginesy, Président du Département des Alpes Maritimes : « Nous assistons aujourd’hui à une véritable révolution numérique qui constitue un défi majeur pour notre société. En quelques années seulement, les nouvelles technologies se sont imposées dans notre quotidien et ont bouleversé notre mode de vie. C’est la raison pour laquelle, j’ai souhaité lancer un grand plan d’action du numérique, le SMART Deal, pour faire des Alpes-Maritimes un leader dans ce domaine et plus spécifiquement dans l’intelligence artificielle. Avec le Président d’Université Côte d’Azur, Jean-Marc Gambaudo, nous œuvrons ensemble pour qu’avec nos deux institutions et nos autres partenaires, nous puissions construire la Maison Départementale de l’Intelligence Artificielle en cœur de Sophia-Antipolis. De nombreuses collaborations sont également en cours, notamment sur les aspects de formation, d’acculturation et de pédagogie des enjeux du numérique ».

Contact :