Programme Recherche

Bien que l’IdEx soutienne l'excellence de la recherche dans toutes les disciplines, nous avons activement promu la recherche interdisciplinaire et transdisciplinaire. Nous avons également identifié certains champs thématiques prioritaires basés sur les programmes de recherche stratégiques des activités de recherche de l'université et de ses partenaires du site.

Les champs thématiques

Mathématiques · Technologies quantiques · Biocontrôle Sciences de la terre et de l’univers · Vieillissement et bien-être · Arts et Sciences · Tourisme · Défis socio-environnementaux · Risques en territoire Méditerranéen · Santé numérique · Arômes et Parfum · Ressources marines · Défis et impacts des nouveaux réseaux programmables 5G/6G · Mobilité Intelligente et véhicules automatisés · Matériaux innovants · Signaux et ondes · Economie de l'innovation en Intelligence Artificielle · Impacts et défis de la mondialisation · Industries Créatives · Héritages Culturels · Environnement et santé · notion d’exposome · Innovations thérapeutiques · Robotique · Canaux ioniques · Voies de signalisation biologique

Chaires en cours

J-P. Ampuero

Jean-Paul Ampuero est directeur de recherche IRD à Université Côte d'Azur. Ancien professeur de sismologie au laboratoire de sismologie du California Institute of Technology (CalTech), ses recherches visent principalement à comprendre la physique des tremblements de terre, en combinant des approches théoriques, informatiques et observationnelles. Il s'intéresse aussi largement à l'évaluation, à la prévention et à l'atténuation des risques sismiques, en particulier dans les grandes zones urbaines proches des zones de subduction, comme au Pérou, son pays d'origine.

K. Sigloch

Karin Sigloch est directrice de recherche CNRS à Université Côte d'Azur, ses recherches portent sur les structures et dynamiques internes de la terre, de la surface jusqu’au cœur. Son outil principal est la tomographie sismique, qui permet d’obtenir des images en 3D de la structure interne de la terre solide en utilisant les vagues sismiques générées par les grands tremblements de terre.

Précédemment professeur de géophysique à l’Université d’Oxford, elle a rejoint l’université et l’Observatoire Côte d’Azur qui l’a attirée par son rapport à l’océan et où l’occasion lui était offerte plus particulièrement de développer et mettre en œuvre des capteurs autonomes innovants utilisés pour les études sismiques. Les océans représentent les deux tiers de la surface de la terre. Les technologies existantes sont incapables de les appréhender dans leur totalité, ils restent donc un domaine largement inexploré en géophysique.

A. Boisson-Dernier

Né à Paris, et diplômé de l’Université Paul Sabatier à Toulouse, Dr. Aurélien Boisson-Dernier a effectué un séjour postdoctoral à l’Université de Californie, San Diego. Il a obtenu une bourse ERC Marie Curie et a été conférencier à l’Université de Zurich, avant de diriger sa propre équipe de recherche à l’Université de Cologne. Il est désormais directeur de recherche INRAE à l’Institut Sophia Agrobiotech et détenteur d’une Chaire d’Excellence UCAJEDI à l’Université Côte d’Azur.

Il est passionné par la complexité des voies de signalisation élaborées par les plantes sessiles pour grandir et s’adapter à leur environnement en remaniement incessant. Ses intérêts scientifiques se portent plus particulièrement sur le rôle de la paroi végétale lors du développement des plantes et leurs interactions avec les agents pathogènes. Il dirige un projet interdisciplinaire combinant biologie moléculaire, cellulaire et évolutive, génétique et biochimie.

Chaires passées

S. Nazarenko

Sergey Nazarenko est directeur de recherche CNRS à Université Côte d'Azur. Ses recherches portent sur la dynamique des fluides, la turbulence, les vagues, y compris la turbulence des vagues, la turbulence magnéto-hydrodynamique, la turbulence superfluidique, les vagues d'eau, les vagues de Rossby, les tourbillons et les jets dans les fluides géophysiques, les ondes de dérive et les jets zonaux dans les plasmas, les tourbillons optiques et la turbulence, et la turbulence dans les condensats de Bose-Einstein.

En 2019, il a reçu, avec Giorgio Krstulovic, chercheur CNRS au laboratoire J.L. Lagrange, une bourse de recherche de 8 millions de la Fondation Simons de New York pour étudier la turbulence des vagues. Des chercheurs en mathématiques et en physique seront impliqués dans cette recherche interdisciplinaire et internationale visant à comprendre et expliquer la turbulence des ondes.

C. Bouveyron

Professeur de mathématiques appliquées (statistiques et IA) à Université Côte d’Azur, Charles Bouveyron est titulaire de la Chaire Inria en Data Sciences. Il est chercheur et directeur associé de l’Institut 3IA Côte d’Azur. Membre de l'équipe Epione et responsable de l'équipe Maasai à l'Inria Sophia-Antipolis. Ses intérêts de recherche incluent l'apprentissage statistique (clustering, classification, régression) en hautes dimensions, l'apprentissage statistique adaptatif (étiquettes incertaines, distributions évolutives, détection de nouveautés). Apprentissage statistique sur réseaux, données fonctionnelles et données hétérogènes et applications de l'apprentissage statistique (médecine, analyse d'images, chimiométrie, sciences humaines, ...).

E.A. Erosheva

Elena A. Erosheva est professeur de statistiques et travail social à l'Université de Washington et invitée pour 12 mois à Université Côte d'Azur.

F. Castellaneta

Francesco Castellaneta est professeur de stratégie et entrepreneuriat à Université Côte d'Azur et à SKEMA Business School. Ses recherches visent à comprendre comment les organisations commerciales utilisent, acquièrent, construisent et protègent leurs ressources dans le contexte de stratégies complexes.

G. Lewkovicz

Gregory Lewkovicz, professeur de droit à l'Université Libre de Bruxelles et invité pour 12 mois à Université Côte d'Azur.

K. Benyekhlef

Karim Benyekhlef est professeur de droit à l'Université de Montréal. Il a été titulaire de la Chaire d'excellence et invité longue durée de DL4T financé par l'IdEx.

L'objectif de cet appel est d'inviter des chercheurs et des artistes de très haut niveau à rejoindre les laboratoires et groupes de recherche d'Université Côte d'Azur pour un séjour de 6 à 24 mois. Cet appel vise à attirer des talents qui contribueront à la valorisation de notre site et à l’augmentation de la réputation et la visibilité d’Université Côte d'Azur grâce aux collaborations internationales ambitieuses qui seront mises en place avec nos chercheurs. Les chaires sélectionnées s'engagent ainsi dans des activités de recherche de haute qualité menant à des publications ou expositions impactantes. Les chaires du Programme de Recherches avancées bénéficieront d’un salaire attractif, d’une dotation de fonctionnement ainsi que des services offerts par le Welcome Center.

L’appel est aussi ouvert aux chercheurs et enseignant-chercheurs dans son volet interne avec à la clef une enveloppe masse salariale permettant de recruter un ingénieur de recherche ou un chercheur postdoctoral pour une durée de 12 mois ainsi qu’une dotation de fonctionnement.
 

Découvrir les lauréats de l'appel 2024

Hervé Técher

Hervé Técher (HT) a obtenu, à l'Université Pierre et Marie Curie (aujourd'hui Université de la Sorbonne, Paris, France), un doctorat en biologie moléculaire et cellulaire (2012) sous la direction du Pr Michelle Debatisse (Institut Curie, Paris, France). Après son doctorat, HT a rejoint successivement les laboratoires du Pr Vincenzo Costanzo (2013-2018, IFOM, Milan, Italie) puis du Dr Philippe Pasero (2019-2023, IGH, Montpellier, France) pour parfaire son expertise sur les mécanismes moléculaires qui maintiennent la stabilité du génome. Depuis fin 2023, HT est titulaire de la chaire de professeur junior (CPJ) en biologie du vieillissement et pathologies humaines (EUR Life, Université Côte d’Azur). L'équipe de recherche de HT est en cours d’installation à l' Institut de Recherche sur le Vieillissement et le Cancer de Nice, l’IRCAN (début 2024) et vise à comprendre les liens entre l’instabilité du génome et la réponse inflammatoire dans les maladies auto-inflammatoires, la sénescence cellulaire et les cancers. L’installation de l’équipe de HT est soutenue par l’IdEx (Co-financement d’installation et projet international PRA). HT est l'auteur principal d'articles publiés dans Nature Communications (2024), iScience (2024), Nature (2018), Nature Reviews Genetics (2017), Cell Reports (2016). HT enseigne la biologie moléculaire et cellulaire, l'oncologie, la biologie du vieillissement et la pathologie humaine à tous les niveaux à l’Université Côte d'Azur.

Mikko Karttunen

Mikko Karttunen est originaire de Finlande, mais a travaillé pendant la majeure partie de sa carrière au Canada. Il a obtenu sa maîtrise en sciences à Tampere, en Finlande, puis un doctorat en physique à l'université McGill de Montréal et une recherche postdoctorale à l'Institut Max Planck pour la recherche sur les polymères à Mayence, en Allemagne. Après l'Allemagne, il s'est installé à l'université d'Aalto, dans sa Finlande natale, où il a travaillé en tant que chercheur et boursier de l'Académie de Finlande. En 2006, il a été engagé comme membre de la faculté de l'Université Western à London, Ontario, Canada, où il réside actuellement en tant que professeur dans les départements de chimie, de physique et d'astronomie. Depuis 2017, il est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les matériaux computationnels et la recherche sur les biomatériaux. Outre l'université Western, il a également été professeur à l'université de chimie de Waterloo au Canada, ainsi que professeur et titulaire de la chaire de mathématiques des systèmes complexes à l'université de technologie d'Eindhoven.

Les principaux outils du Dr. Karttunen sont la théorie, le calcul à haute performance et l'apprentissage automatique, et son travail se concentre sur les matériaux biologiques et souples, en particulier l'interface entre la science des matériaux, la biologie et les sciences biomédicales. Le travail de collaboration dans le cadre du programme IdEx se fera avec le professeur Matteo Rauzi à l'Institut de biologie Valrose. Dans ce travail, l'objectif est d'utiliser une approche interdisciplinaire large pour développer une compréhension approfondie des mouvements et des déplacements du noyau cellulaire, de la migration nucléaire, et de la façon dont elle détermine la différenciation cellulaire, la structuration et le développement. Ces questions biologiques fondamentales sont essentielles pour comprendre le développement des tissus. Il est important de noter que des anomalies dans la migration nucléaire ont été associées à des maladies graves telles que les cancers du sein, de l'ovaire, colorectal et du poumon, mais on ne sait pas grand-chose sur les mécanismes de ces anomalies. L'objectif de cette recherche est de découvrir certains des mécanismes qui régissent le développement cellulaire et, surtout, les anomalies pathologiques. Pour ce faire, Karttunen et Rauzi utilisent une combinaison interdisciplinaire d'expériences de pointe, de modélisation informatique multi-échelle et d'apprentissage automatique.

Luísa V. Lopes

Luísa V. Lopes est neuroscientifique et chef de groupe à l'Institut Gulbenkian de médecine moléculaire (GIMM) au Portugal et professeur à la faculté de médecine de Lisbonne. Ses recherches actuelles portent sur la compréhension des mécanismes qui induisent le "vieillissement précoce" des fonctions cognitives, en se concentrant sur les circuits hippocampiques et les comportements associés dans des modèles de rongeurs. Son laboratoire a démontré la contribution significative des récepteurs de l'adénosine dans des contextes physiopathologiques et leur impact sur des conditions telles que le stress, le vieillissement et la neurodégénérescence. Pour ses contributions, elle a été récompensée par des organisations telles que FEBS, FENS et EMBO.

Luisa a obtenu un diplôme en biochimie à l'université de Lisbonne en 1998 et a ensuite poursuivi un doctorat en neurosciences, recevant une formation à l'université de Cambridge, au Royaume-Uni, et à l'institut Karolinska, en Suède. Elle a acquis une expérience postdoctorale en entreprise au Centre de recherche Nestlé en Suisse, où elle a étudié les interactions entre le cerveau et l'intestin, en se concentrant en particulier sur le stress en début de vie. En 2013, Luisa a établi son propre groupe de recherche à l'iMM en tant que bénéficiaire d'un poste de chercheur FCT.

Ses contributions à la recherche comprennent l'identification des troubles circadiens comme déclencheurs d'un déclin cognitif accéléré (Mol. Psychiatry, 2013 ; Scientific Reports, 2016), l'établissement de mécanismes de dégénérescence synaptique précoce dans l'hippocampe (Nature Neurosci, 2017 ; Aging Cell 2023), et la découverte d'un lien neuro-immunitaire dans la mémoire à court terme (Sci Immunol, 2019 ; Cell Rep 2021). Elle se concentre actuellement sur la mise en œuvre de nouveaux modèles équivalents au vieillissement pour étudier la fonction synaptique humaine.

Luisa a publié plus de 60 articles et plusieurs chapitres de livres dans des revues scientifiques internationales, y compris des revues prestigieuses telles que Nature Neuroscience, Science Immunology et Molecular Psychiatry. Elle a supervisé les thèses de doctorat de huit étudiants de son équipe. Elle est membre de plusieurs sociétés scientifiques portugaises et internationales et a été membre du conseil d'administration de la Société portugaise des neurosciences de 2008 à 2011. Elle est également membre du conseil scientifique de la faculté de médecine et de l'équipe de coordination du master en recherche biomédicale.

Ses réalisations ont été récompensées par des prix tels que le prix Mantero Belard de la Santa Casa da Misericórdia de Lisbonne en 2018, le prix Pfizer de la recherche biomédicale en 2020 et le prix Interstellar Initiative pour le "vieillissement sain et la longévité" de l'Académie des sciences de New York en 2021. En outre, elle a reçu le diplôme d'habilitation en neurosciences de la faculté de médecine de Lisbonne en 2021 et le prix de l'université de Lisbonne-Caixa Geral de Depósitos pour son cursus scientifique dans le domaine de la biomédecine en 2022. Plus récemment, elle a obtenu le prix La Caixa Impulse Innovation Award en 2023.

Découvrir les lauréats de l'appel 2023

Dalila Ayoun

Dalila Ayoun a obtenu en 1992 un doctorat en linguistique française à l'université de Floride. Elle est actuellement professeur titulaire de linguistique française et de SLAT (Second Language Acquisition and Teaching) au département de français et d'italien de l'Université d'Arizona à Tucson. Avant de rejoindre l'Université d'Arizona, Dalila Ayoun a été professeur invité à l'Université du Kentucky et professeur assistant de français à l'Université d'Hawaï à Manoa. Elle est actuellement rédactrice coordinatrice du Journal of French Language Studies. Ses recherches portent sur l'acquisition de la morpho-syntaxe en langue seconde (temps-aspect-mode, genre grammatical) et sur la linguistique française théorique et appliquée. Elle a publié deux monographies, six volumes édités et plus de trente articles ou chapitres dans de prestigieuses revues à comité de lecture et presses universitaires, et a donné plus de quarante conférences lors de congrès nationaux et internationaux. Ses publications les plus récentes comprennent un volume édité (The Acquisition of Gender. Crosslinguistic perspectives, 2022, John Benjamins) et plusieurs articles dans des revues à comité de lecture.

Amor M. Abdelkader

Amor M. Abdelkader a obtenu en 2011 un doctorat en science des matériaux et métallurgie à l'université de Cambridge sous la direction du professeur Derek J. Fray, FRS. Il a ensuite étudié les matériaux auto-cicatrisants avec le professeur Sybrand van der Zwaag à l'université technologique de Delft, aux Pays-Bas. En 2012, il a rejoint l'école des matériaux de l'université de Manchester pour travailler sur les technologies du graphène. Ses recherches l'ont ensuite conduit au National Graphene Institute où il a collaboré avec le professeur Sir Kostya Novoselov (lauréat du prix Nobel de physique en 2010). Il est retourné à Cambridge en 2016, où il a rejoint l'équipe du professeur Andrea C. Ferrari au Cambridge Graphene Centre. En 2017, Amor M. Abdelkader a été nommé professeur associé en matériaux avancés à l'université de Bournemouth. Il est également professeur invité à l'université de Cambridge. Il a publié plus de 70 articles et un chapitre de livre et a déposé 20 brevets. Ses activités de recherche couvrent un large éventail de matériaux, allant des nanomatériaux récemment découverts aux matériaux d'ingénierie traditionnels tels que les alliages et les céramiques. Il s'intéresse également de près à la séquestration du dioxyde de carbone.

Mathilde Hugbart

Mathilde Hugbart est directrice de recherche CNRS en physique. Elle a obtenu son doctorat en 2005 à l'Université de Paris XI sous la direction du Professeur Alain Aspect (Prix Nobel de Physique 2022) à l'Institut d'Optique d'Orsay (aujourd'hui à Palaiseau). Après un stage post-doctoral à l'Observatoire de Paris, elle devient chargée de recherche au CNRS en 2006. En 2015, elle a rejoint l'Institut de Physique de Nice (INP).

Institut de Physique de Nice (INPHYNI) où elle a obtenu son habilitation à diriger des recherches (HDR) en 2016 et occupe désormais la fonction de directrice adjointe de l'INPHYNI. Mathilde Hugbart a publié plus de 50 publications et a encadré 10 doctorants et 16 étudiants de troisième cycle.

François Hug

François Hug est professeur titulaire à Université Côte d'Azur et directeur adjoint du laboratoire LAMHESS. Il dirige l'école doctorale "Sciences du mouvement humain" à Nice. François Hug a obtenu son doctorat à l'Université d'Aix-Marseille II en 2003 et a ensuite rejoint l'INSEP (Institut National du Sport) en tant que chargé de recherche avant de s'installer à l'Université de Nantes où il a obtenu son HDR (habilitation à diriger des recherches) en 2009. Membre junior de l'IUF (Institut Universitaire de France) de 2017 à 2022, il est également professeur honoraire à l'Université du Queensland à Brisbane (Australie). François Hug a publié plus de 200 articles et a été élu membre de l'International Society of Electrophysiology and Kinesiology (ISEK).

Dans le cadre du renforcement de sa politique d’excellence et de rayonnement international, l’IdEx d’Université Côte d’Azur propose des Bourses d’excellences pour les jeunes chercheurs visant à favoriser le recrutement dans ses laboratoires de jeunes chercheurs et de jeunes chercheuses au niveau post-doctoral. Cet appel permet chaque année à 12 jeunes scientifiques de haut niveau d’intégrer un laboratoire du site d’Université Côte d’Azur pour une durée 24 mois, avec pour objectif :

• De permettre au postdoctorant de préparer une candidature pour un poste permanent sur le site d’Université Côte d’Azur (notamment: concours MCF, concours de Chargé de Recherches (CR) en positionnant un laboratoire d’accueil d’Université Côte d’Azur en premier vœu d’affectation).
• De permettre à l’encadrant.e et/ou postdoctorant de déposer un dossier ERC dans les deux années suivant le recrutement.

Les lauréats bénéficieront, en plus d’un salaire très attractif, d’une dotation de fonctionnement ainsi que des services offerts par le Welcome Center de l’IdEx.

Découvrez les lauréats de la Bourse d'excellence jeunes chercheurs 2024

Lauréat.e	Laboratoire hôte	Porteur.euse
Ana Carolina BASTOS	C3M	Stéphane ROCCHI
Jin BENIYAMA	Lagrange	Marco DELBO
Zachary MURRAY	Geoazur	Agnes FIENGA
Grazia Sveva ASCIONE	GREDEG	Simone VANUCCINI
Alexandra BIVOLARU	CEPAM	Tatiana THEODOROPOULOU
Hoang-Anh LA	ISA	Janice ALMEIDA-ENGLER
Anna LESIAK	ICN	Nathanael GUIGO
Nicolas TORRES ESCORZA	LJAD, Inria	Thierry GOUDON
Gianmaria MANCIOPPI	CoBTeK	Valeria MANERA
Benjamin BARRE	IRCAN	Gianni LITI
Aurore DUMOND BOURIE	IPMC	Philippe BLANCOU
Anissa MAA	URMIS	Federica INFANTINO

Découvrez les lauréats de la Bourse d'excellence jeunes chercheurs 2023

Lauréat.e	Laboratoire hôte	Porteur.euse
Marine GAUTIER-ISOLA	IPMC	Bernard Mari
Alexandre GALLERAND	LP2M	Stoyan Ivanov
Jonathan SERFATY	BCL	Amanda Edmonds
Emmanuel BOUILHOL	IBV (en collaboration avec I3S)	Ellen Van Obberghen-Schilling
Xiaojun WU	LJAD	Laurent Stolovitch
Luca DI MASCOLO	LAGRANGE	Rémi Adam
Harrison AGRUSA	LAGRANGE	Patrick Michel
Guilhem MADIOT	InPhyNi	Fabrice Raineri
Daniela VITAGLIANO	CMMC	Barbara Meazzi
Aziz MULLA	ECOSEAS	Luisa Mangialajo, Virginie Raybaud
Filip FIDANOSKI	GREDEG	Agnès Festré

Découvrez les lauréats de la Bourse d'excellence jeunes chercheurs 2022

Lauréat.e	Laboratoire hôte	Porteur.euse
Enrico Di Russo	CRHEA	Philippe Vennéguès
Khac-Lan Nguyen	Geoazur	Isabelle Manighetti
Manon Vuillien	CEPAM	Isabelle Théry-Parisot
Camille Beguin	Sic.Lab	Patrizia Laudati
Damien Depannemaecke	Inria	Mathieu Desroches
Fanny Eysert	IPMC	Mounia Chami
Joris Labarbe	LJAD	Didier Clamond
Jana Bocková	ICN	Cornelia Meinert
Alexandre Truc	GREDEG	Muriel Dal Pont Legrand
Romain Filhol	URMIS	Swanie Potot
Xanita Saayman	IRCAN	Gianni Liti
Clémentine Raffy	BCL	Friederike Moltmann

Dans le cadre du renforcement de sa politique d’excellence et de rayonnement international, l’IdEx d’Université Côte d’Azur a lancé en 2023 le Collegium of Advanced Studies, un dispositif destiné en son édition inaugurale aux enseignants chercheurs titulaires d’Université Côte d’Azur dans le but de leur permettre  d’approfondir, débuter ou finaliser des projets de recherche, ou pour financer une mobilité sortante de haut niveau (projets avec partenaires stratégiques, création de laboratoire international, etc.).

Les membres du Collegium bénéficieront d'une modulation de service, d'une prime et d'une dotation de fonctionnement pour une période de 2 ans renouvelable une seule fois.

Découvrir l'appel à candidatures 2025

Découvrir les lauréats de l'appel 2024

Ingrid Bethus

Maîtresse de Conférences en Neurosciences

Après une thèse à l’Université Bordeaux 2, Ingrid Bethus poursuit en post-doctorat à Edimbourg (Ecosse) de 2006 à 2009 dotée d’une bourse « Fondation pour la recherche médicale ». Elle rentre en France en 2009 pour un second post-doctorat à Marseille, financée sur un contrat ANR où elle développe son expertise en électrophysiologie in vivo sur animal se comportant. Elle est recrutée en 2011 Maitresse de conférences à l’Université Côte d’Azur au sein de l’Institut de pharmacologie moléculaire et cellulaire (IPMC). Depuis quelques années elle développe ses projets interdisciplinaires à l’interface entre les neurosciences intégrées et la modélisation grâce à ses collaborations locales (LJAD, I3S, INRIA) au sein de l’Institut NeuroMod. Son projet Collegium s’inscrit dans cette dynamique, il vise à étudier les états neurocognitifs dynamiques dans les processus d’apprentissage de l’animal à l 'humain. Pour cela elle a construit un consortium avec ses collaborateurs de l’Institut NeuroMod et ses collaborateurs de Polytechnique, Paris et de l’Istituto Italiano di Tecnologia de Gènes.

Andreas Höring

Professeur de Mathématiques

Après des études à Bayreuth, Lyon et Grenoble et un doctorat de mathématiques, Andreas Höring était maître des conférences à l'Institut Mathématiques de Jussieu de 2007 à 2013. Il est professeur au Laboratoire J.A. Dieudonné depuis 2013 et était membre junior de l'IUF de 2018 à 2023. Sa recherche porte sur la classification des variétés complex projectives et compactes Kähleriennes.

Son projet Collegium vise à attaquer la fameuse conjecture de non-annulation, un problème ouvert même pour des variétés de Calabi-Yau et Hyperkähler de petite dimension. Une difficulté de cette conjecture est que les objets naturels ont des indéterminations (comme la fonction 1/x qui n'est pas déterminée pour x=0). Andreas souhaite donner une description de la géométrie de ces lieux d'indétermination, cette description donnerait de nouveaux outils pour montrer la conjecture.

Jacques Barik

Professeur en Neurosciences

Jacques Barik a obtenu son doctorat en neurosciences à l'Université de Bath (Angleterre) en 2006, avant de poursuivre un post-doctorat au Collège de France de 2007 à 2010. Il a été membre junior de l'Institut universitaire de France en 2013 et a bénéficié d'un financement ANR Jeune chercheur la même année. Depuis 2013, il est maître de conférences à l’Université Côte d’Azur, au sein de l’Institut de pharmacologie moléculaire et cellulaire, et depuis 2018, il dirige une équipe labellisée par la Fondation pour la Recherche Médicale.

Son projet Collegium explore l'origine développementale des troubles psychiatriques comorbides, en particulier l’interaction entre la dépendance au tabac et les troubles de l’humeur. Ses travaux se concentrent sur l'adolescence, une période critique du développement cérébral, et visent à comprendre comment une brève exposition à la nicotine ou au stress pendant cette phase affecte les processus émotionnels et motivationnels à l'âge adulte.

Paolo Zeppini

Maître de Conférences en Economie

Après un master en physique, Paolo Zeppini a travaillé dans le conseil en télécommunications mobiles avant de se tourner vers la finance quantitative avec un second master, puis vers le trading en banque d'investissement. Après un master de recherche, il a obtenu son doctorat en économie de l’université d’Amsterdam en 2011. Son travail de recherche combine ses compétences en physique théorique et en modélisation économique pour étudier les dynamiques de décision collective. Cette approche innovante permet d’explorer des phénomènes non linéaires tels que différents attracteurs au-delà des équilibres stables, et de proposer des concepts comme les points de basculement sociaux pour échapper à ces équilibres.

Son projet Collegium vise à répondre aux défis majeurs de notre époque, tels que la durabilité environnementale et les inégalités sociales, en s’inspirant des transitions de phase en physique. Il développe un cadre de modélisation permettant d'identifier et de détecter empiriquement des points critiques, ou "points de basculement sociaux", susceptibles de guider les sociétés vers des états plus souhaitables.

L'objectif de ce dispositif est d’augmenter le potentiel recherche du site en créant des conditions permettant aux candidats aux postes de chercheurs de choisir le site d’Université Côte d'Azur, afin de bénéficier d'une décharge d'enseignement, d'une prime et d'une dotation de fonctionnement.
Dans le cadre de sa politique d’attractivité, d’excellence et de rayonnement international, l’IdEx a mis en place un environnement spécifique (IdEx Attractivity Package) permettant d’accompagner les chercheurs recrutés par les organismes nationaux membres du site d’Université Côte d’Azur (CNRS, Inria, INRAE, IRD, INSERM, Observatoire Côte d’Azur). L’objectif est d’augmenter le potentiel recherche du site en créant des conditions permettant aux candidats de choisir le site d’Université Côte d’Azur comme premier choix d’affectation ou de mutation.

L’IdEx Attractivity Package correspond à une enveloppe pour chaque lauréat de 50 000 euros pour les jeunes chercheurs (CR, ISFP, astronomes et physiciens adjoints) et de 150 000 euros pour les DR et astronomes/physiciens, utilisables sur une durée de 3 ans.

Tous les chercheurs bénéficieront en plus des services offerts par le Welcome Center de l’IdEx.