Master 1 recherche médecine – parcours approfondi

  • Médecine et Santé
Master 1 recherche médecine – parcours approfondi

Objectifs

Formation initiale /
Master recherche
1 an
Faculté de Médecine
Nice
Français

Détails

Présentation

Ce parcours correspondant à une année de M1 est spécifique aux étudiants de médecine, odontologie, kinésithérapie, maïeutique. Il a pour objectif de détecter et motiver les étudiants fortement intéressés par la recherche et les former à aborder dans les meilleures conditions et précocement la poursuite d’un M2 en sciences (mention SVS à Nice tout parcours).
A plus long terme, il s’agit de former ces étudiants par et à la recherche biomédicale pour leur permettre d’envisager une carrière hospitalo-universitaire. Pour cela l’objectif est de renforcer leurs connaissances théoriques par une série d’UE orientées vers la recherche et leur formation pratique par un stage en laboratoire. Les étudiants auront aussi un module « outils » où ils devront apprendre à suivre des séminaires, organiser et présenter leurs connaissances bibliographiques.

Toutes les UE ont une forte orientation recherche et le stage de 6 semaines se déroule dans les laboratoires, services cliniques et instituts rattachés à l’EUR LIFE qui sont tous associés avec les organismes de recherche nationaux (CNRS, INSERM, CEA, INRIA, INRA) : CHU, IRCAN, UR2CA, C3M, iBV, IPMC, LP2M, TIRO-MATOS, centre INRIA de Sophia Antipolis, ISA.


Contacter le responsable de formation Marius.ILIE@univ-cotedazur.fr pour connaitre le taux de satisfaction.

Logo Formation accessible
Logo Formation accessible

Formation accessible aux personnes en situation de handicap.
Consultez le site Mission Handicap

Admission

Pré-requis

1er cycle (bac+3)

Modalités de candidature

Envoi par email au comité de pilotage (Marius.ILIE@univ-cotedazur.fr ; Guillaume.FAVRE@univ-cotedazur.fr ; Barbara.SEITZ@univ-cotedazur.fr ; Charlotte.HINAULT@univ-cotedazur.fr) :

  • 1 CV
  • 1 Lettre de motivation
 

Contact Scolarité :

Madame Marie Nardelli Marie.NARDELLI@univ-cotedazur.fr

Monsieur Laurent Calligé Laurent.CALLIGE@univ-cotedazur.fr

Programme

UE biologie moléculaire et régulation de la communication cellulaire: aspects fondamentaux et cliniques (BMRCC)

Responsable : Dr. Charlotte HINAULT-BOYER, MCU-PH
40heures (34 h CM, 6 h TD)


Syllabus :
L'objectif de cet UE est de présenter aux étudiants de médecine, mais aussi des filières dentaire et maïeuticienne, l'option recherche sur des aspects fondamentaux et cliniques en les initiant à la compréhension des mécanismes cellulaires, et ce grâce à des intervenants hospitalo-universitaires, enseignants-chercheurs et chercheurs. Le format des cours est de 2h avec une introduction générale/bases fondamentales puis présentation de réflexions/méthodes/résultats pour illustrer le sujet. Chaque intervenant partage avec les étudiants des travaux sur sa thématique de recherche. Les sessions de cours se clôturent par une séance d'analyse d'articles scientifiques par groupe d’étudiants.
Total de 40 h avec 10 sessions de 4h :

  • 8 sessions de cours magistraux CM (34h total)
  • 1 session de 2 h pour la préparation de l’analyse d'article (TD)
  • 1 session de 4 h pour la présentation de l’analyse d'article avec examen oral (TD)

(Ajustement chaque année fonction du planning, des intervenants et du nombre d’étudiants inscrits)

Modalités de contrôle des connaissances / nombre sessions / note requise pour validation UE :

  • Contrôle final oral 30% de la note finale (présentation analyse d’article)
  • Control final écrit 70% de la note finale (40 QCM Sides)
  • Note requise pour validation UE : 10 / 20
  • Session de rattrapage : 1
UE biopathologie

Responsable : Pr Marius ILIÉ, PU-PH
40 heures CM

Syllabus :

L’objectif principal de l’UE est de permettre à l’étudiant de devenir un acteur du progrès scientifique, technologique et médical dans le domaine de la recherche sur le cancer et le monde des biobanques. Basé sur un enseignement reposant sur les avancées les plus récentes de la biologie et des technologies mises en œuvre pour l’explorer, s'appuyant sur des équipes classées pour la plupart A+ ou A, l'objectif de l’UE est de fournir à l'étudiant une approche multidisciplinaire et transversale du cancer, du gène aux imageries en passant par la bioingénierie et les biothérapies. Biologie cellulaire et moléculaire, physiopathologie, génétique et autres « omiques » forment ainsi un tout pour une approche globale qui permettra à l'étudiant d’envisager la réalisation d’un master 2 Recherche et de participer au progrès scientifique, technologique et médical, des aspects les plus fondamentaux de la recherche jusqu’à l'innovation diagnostique et thérapeutique en passant par la recherche translationnelle.

Modalités de contrôle des connaissances :

  • Contrôle continu 60% de la note finale (minimum 2 évaluations)
  • Control final 40% de la note finale (40 QCM Sides)
  • Note requise pour validation UE : 10 / 20
  • Session de rattrapage : 1
UE immunologie et immunopathologie

Responsable : Pr Barbara SEITZ-POLSKI, PU-PH
40 heures (30 h CM, 10 h TD)

Syllabus:

L’enseignement de l’UE immunologie et immunopathologie permet d’acquérir une bonne connaissance des principes fondamentaux de la réponse immunitaire et de son rôle en pathologie et immunothérapie. Les cours théoriques permettent l’approfondissement des connaissances en immunologie fondamentale et ils sont complétés par la présentation des travaux de recherche des intervenants ce qui permet un échange apprécié par les étudiants. Les enseignants transmettent des articles scientifiques concernant le sujet traité, afin de familiariser les étudiants avec le thème du cours et approfondir leurs connaissances.

Modalités de contrôle des connaissances :

  • Contrôle final oral (40% de la note) sous la forme de l’analyse et de la présentation (15-20 min) des résultats d’un article publié dans une revue internationale d’immunologie.
  • Contrôle final écrit 60% de la note avec l’analyse de données d’un article
  • Note requise pour validation UE : 10 / 20
  • Session de rattrapage : 1
UE physiologie

Responsable Pr Guillaume FAVRE, PU-PH
40 heures (24 h CM, 16 h TP)

Organisation : étudiants de L3 ou M1R, de septembre à décembre

Syllabus :
De grandes questions de santé sont replacées dans leur contexte scientifique : leur physiopathologie ainsi que les questions de recherche actuelle sont développées par des spécialistes dans le domaine. Au terme de cet enseignement, les étudiants deviennent capables de discuter des résultats scientifiques dans chacun de ces domaines.

Structure de l’enseignement :

  • Travail d’auto-apprentissage : 16h sur la base de référentiels
  • Travail présentiel (connaissances) : discussion des référentiels 12h
  • Travail présentiel (compétence) : discussion d'articles 12h


Modalités de contrôle des connaissances :

  • Contrôle continu écrit 60% de la note finale
  • Control final écrit 40% de la note finale (40 QCM Sides)
  • Note requise pour validation UE : 10 / 20
  • Session de rattrapage : 1
UE bibliographie (transversale, répartie sur les 4 semestres, évalué en S4)

Responsables : Pr Guillaume FAVRE, Dr. Charlotte HINAULT-BOYER, Pr Barbara SEITZ-POLSKI, Pr Marius ILIÉ
40 heures TD


L’objectif de cette UE est de mobiliser au maximum le travail personnel des étudiants et l’interaction avec les équipes de recherche. Les étudiants devront avoir suivi sur 2 ans (avec attestation) un minimum de 2 évènements scientifiques, parmi les suivants :


Modalités de contrôle des connaissances :

  • Fournir la liste des formations validées suivies aux responsables de l’UE 1 mois : 30% de la note finale.
  • Rédiger un résumé en anglais : 70% de la note finale, chaque étudiant devra :
    • Choisir un thème en accord avec les responsables de l’UE,
    • Fournir un titre en anglais,
    • Rédiger un résumé structuré en anglais de 300 mots maximum,
    • Fournir 10 références bibliographiques
  • Note requise pour validation UE : 10 / 20
  • Session de rattrapage : 1
UE stage

La formation est complétée par 6 semaines de stage en laboratoire ou dans service clinique à forte orientation Recherche en fin de première année.
Il est possible de réaliser son stage localement, dans d’autres Universités Françaises ou à l’étranger.
Pour choisir son équipe d’accueil à Nice, cliquez sur ce lien.
Le sujet de stage doit être validée par le comité de pilotage du Master.
Le Jury évalue le stage sur la base d’une présentation orale de 10 minutes suivies de 10 minutes de questions.
Téléchargez le Guide de la recherche de stage en laboratoire pour le Parcours Recherche Approfondi

Temps plein

En présentiel ou hybride à distance pour les UE. En immersion pour le stage en laboratoire/service.

Présentiel

Sur deux ans les étudiants doivent valider de manière anticipée 4 UE scientifiques obligatoires à forte orientation recherche (une par semestre) en conformité avec la progression pédagogique décrite infra.

La formation est complétée par 6 semaines de stage en laboratoire ou service clinique à forte orientation recherche en fin de première année et par une UE outil bibliographie évaluée en fin de deuxième année.
La validation de ce M1 ne peut se faire que lorsque la L3 a été acquise.
L’inscription n’est payée qu’une seule fois pour les deux années, sauf en cas de redoublement, lors de la validation de la L3.


Les enseignements obligatoires comportent :
  • 1ER SEMESTRE
UE Biopathologie
UE Immunologie
 
  • 2EME SEMESTRE
UE BMRCC
UE Physiologie
 
  • UE PPR1 : STAGE 6 semaines
 
  • UE PPR 2 : Bibliographie (transversale sur deux ans)
Libellé UE Reponsable UE ECTS
Biologie moléculaire et régulation de la communication cellulaire : aspects fondamentaux et cliniques (BMRCC) Dr HINAULT-BOYER 6
Biopathologie : de la recherche à la clinique Pr ILIÉ 6
Immunologie et immunopathologie Pr SEITZ-POLSKI
Physiologie Pr FAVRE 6
Bibliographie Pr FAVRE, Pr SEITZ-POLSKI, Dr HINAULT-BOYER, Pr ILIÉ 6
Stage Pr FAVRE, Pr SEITZ-POLSKI, Dr HINAULT-BOYER, Pr ILIÉ 30
Total ECTS 60

Et après ?

Année post-bac de sortie

2eme cycle (bac+4 & bac+5)

Niveau de sortie

2eme cycle (bac+4 & bac+5)

Témoignages des étudiants double parcours Médecine–Sciences à l’UFR Médecine de Nice
 

Antoine Despi – Promo 2016

 J'ai toujours hésité entre faire médecine et ingénieur. Quand j'ai vu qu'il était possible de faire un double cursus médecine-sciences, j’ai tout de suite souhaité me rapprocher de ce que font les ingénieurs !

J'ai donc suivi l'école de l'INSERM (avec ses 2 semaines de cours en février, son concours et son réseau), 2 stages de 3 mois l'été (le premier dans un labo de bio à l'IPMC puis le second dans un labo de bioinformatique à l'INRIA : analyse d'images médicales) un M2 de bioinformatique à Paris à l'UPMC avec un stage de 6 mois à Boston au MIT (analyse de protéome de cellules via single cell RNA sequencing).


Je suis ensuite revenu pour faire mon externat à Nice et j'ai passé les ECNs en 2022. Je choisirai ma ville et ma spécialité en septembre prochain mais je me renseigne énormément sur les possibilités de recherche car je trouve ça vraiment super complémentaire de la médecine et je ne compte pas m'en passer !

Je conseille à tous ceux qui aiment le travail d'ingénieur/la recherche/la chimie/la physique/la biologie/l'informatique ou qui rêvent d'une carrière hospitalo-universitaire de se lancer dans la recherche le plus tôt possible (dès la 2ème année) car ça ouvre la porte à plein d'opportunités dans le futur de la médecine qui s'oriente de plus en plus vers la recherche, même dans les spécialités ou elle était très peu présente jusqu'à maintenant comme en médecine générale !

Bonne chance à tous, profitez de toutes les choses que vous pouvez faire dans votre vie et amusez-vous bien en médecine (/science) !

Pauline Rizzuto - Promo 2016

[Quel est ton parcours ?]

 À la sortie du lycée, j’hésitais beaucoup entre une formation fondamentale (prépa maths ou physique) en vue de devenir ingénieure et les études médicales. Je me suis finalement dirigée vers la Médecine et ai réalisé ma PACES à Nice. Après avoir validé la PACES en 1 année, j’ai découvert l’École de l’INSERM via un mail qui nous avait été transféré par la Faculté, j’ai postulé et ainsi j’ai pu participer à l’École de février qui réunit à Paris pendant 2 semaines, une soixantaine d’étudiants en médecine/pharmacie/odontologie issus de toute la France.

Ensuite, avec l’accompagnement de l’Ecole de l’INSERM, j’ai effectué deux stages de Master 1 entre la deuxième année de Médecine et la fin de la troisième année. Puis, j’ai intégré un Master 2 à Paris pendant ma césure entre la D1 et la D2 : le master SBCP (Systèmes Biologiques et Concepts Physiques) co-habilité par 3 Universités (Paris-Saclay, Université de Paris et Sorbonne Université).

Je me suis engagée dans ce parcours sans objectif de carrière pré-déterminé, simplement guidée par la motivation de suivre des enseignements qui me plaisaient et m’intéressaient.

Après mon stage de Master 2 que j’ai réalisé à Ottawa au Canada je n’ai pas souhaité enchaîner sur une thèse. Je n’avais pas d’idée précise de la spécialité médicale que je voulais pratiquer par la suite donc il me paraissait difficile de m’engager sur un sujet de thèse et la Médecine me manquait donc je suis retournée en externat.

[Pourquoi je m’y suis engagée ?]

J’ai découvert le cursus Médecine-Sciences une fois engagée dans les études médicales, je ne savais pas que ce cursus existait auparavant. Étant donné que j’avais toujours hésité entre Médecine et sciences fondamentales, c’était une superbe occasion de concilier ces deux centres d’intérêts.

[Qu’est-ce que ça m’a apporté ?]

Beaucoup ! La première des choses est que j’ai pu accéder à un parcours scientifique : bénéficier de cours de qualité en Chimie, Physique, Biologie, Mathématiques ainsi qu’à des conférences rendues par des spécialistes dans leur domaine. J’ai pu découvrir le milieu de la recherche notamment grâce aux différents stages en laboratoire de recherche effectués en Master 1 et 2.

Le deuxième apport conséquent de ce parcours est la possibilité de se créer un véritable réseau d’étudiants dans toute la France avec les mêmes aspirations et centres d’intérêts que nous.

Il est à mon sens très important lorsqu’un domaine nous plaît d’en voir la réalité pratique sur le terrain, en l’occurrence l’organisation du monde de la recherche, le fonctionnement d’un laboratoire etc… C’est ce que nous offre cette superbe expérience !

Léa Berland – Promo 2017

[Quel est ton parcours ?]

J’ai passé ma première année de médecine en primant et j’ai ensuite candidaté au double cursus de l’Inserm ou j’ai été reçu a l’Ecole de février. Suivre le « programme » de l’Inserm consiste à faire deux stages d’été de trois mois en laboratoire, en parallèle des études de médecine. J’ai fait le premier chez les Prs Paul Hofman et Marius Ilié à Nice où l’on étudiait la réponse des patients atteints de cancer du poumon a l’immunothérapie, et j’ai ensuite eu la chance de pouvoir partir au MD Anderson dans le laboratoire du Pr George Calin au MD Anderson Cancer Center à Houston, USA. J’ai reussi à publier plusieurs articles scientifiques (https://pubmed-ncbi-nlm-nih-gov.proxy.insermbiblio.inist.fr/?term=berland+lea).

Après ma D1 j’ai réalisé mon master 2 d’Immunologie à La Sorbonne, et je suis parti en stage au Dana-Farber Cancer Institute à Boston, dans le laboratoire du Pr Rashidian (https://rashidianlab.dana-farber.org/lab-members.html), ou l’on fait de l’ingénierie de protéine pour imager la réponse immunitaire (par PET) ou bien délivrer des thérapies dans le microenvironnement tumoral.

J’ai ensuite enchaîné sur une thèse que je réalise en co direction entre le laboratoire du Dr Rashidian à Boston, et celui du Pr Hofman à Nice, et je vis depuis deux ans à Boston.
 

[Pourquoi t’être engagée dans un double cursus ?]

J’étais vraiment intéressée par l’oncologie depuis mes premières années de médecine et je voulais en apprendre plus sur les mécanismes qui sont à l’origine de la cancérogénèse. Comment fonctionne le système immunitaire dans sa lutte contre le cancer ? Comment les immunothérapies peuvent elle l’aider ? Quels sont les derniers traitements et comment passent-ils de la recherche à la clinique ? L’idée d’apporter une pierre à l’édifice, et l’espoir que mes travaux de recherche puissent être bénéfiques pour un patient un jour étaient mes principales motivations pour commencer ce double cursus.
 

[Quel est ton objectif pour plus tard ?]

J’aimerais continuer la recherche en parallèle de ma pratique de médecin. Mon idéal serait de voir que mes travaux de recherche ont un réel impact sur mes patients, et c’est pour cela que je souhaite m’orienter vers de la recherche clinique, en oncologie.

Chloé Gagliardi – Promo 2018

[Quel est ton parcours ?]

 C’est en deuxième année de médecine que j’ai commencé à m’intéresser au double cursus médecine-science. J’ai eu la chance de participer à l’« Ecole de février » dans le cadre de l’Ecole de l’Inserm – Liliane Bettencourt durant ma deuxième année. Malheureusement, je n’ai pas été sélectionnée pour continuer cette école.  Mais j’ai poursuivi mon double cursus en réalisant un stage en laboratoire de 3 mois durant l’été. J’ai ensuite fait une année de césure entre la 3ème et la 4ème année de médecine pour réaliser un Master 2 à l’ENS de Paris en « Biologie fondamentale pour la santé ». Puis j’ai repris mon cursus médical sans réaliser de thèse précoce.

[Pourquoi avoir choisi de t’engager dans un double cursus ? Quel sont tes objectifs ?]

Concernant le versant médical, j’ai pour objectif de faire une spécialité chirurgicale. Cependant, la recherche et l’enseignement sont deux domaines qui m’attirent également. Mon projet est donc de réaliser une thèse de science le plus tôt possible durant ma carrière pour pouvoir faire ses activités. Je ne sais pas encore comment cela va s’organiser mais je reste motivée à réaliser ce projet.

[Qu’est ce que ce cursus t’a apporté ?]

Pour l’instant, ce double cursus m’a permis d’élargir mes connaissances et de sortir un peu du monde médical. Je pense que c’est important de prendre un peu de recul sur ces études qui sont très difficiles. Ensuite, avec la validation de ce Master 2, je ne me suis fermé aucune porte sur mes projets et mes ambitions. Ceci me permettra de construire ma carrière comme je le souhaite.

Insaf Bekri – Promo 2018

[Quel est mon parcours ?]

 J’ai passé un baccalauréat scientifique spécialité physique. Je me suis ensuite dirigée vers des études de médecine.
Durant le mois de juillet de ma 2ème année, j’ai effectué un stage à l’Institut de pharmacologie moléculaire et cellulaire à Sophia Antipolis.
Entre ma 3ème est 4ème année, j’ai réalisé un Master 2 « Systèmes Biologiques et Concepts Physiques » à Paris – Sorbonne ce qui m’a permis d’effectuer un stage de 6 mois à l’Institut de Biologie de Valrose au sein de l’équipe du Docteur Matteo Rauzi.
 

[Pourquoi avoir choisi ce parcours ?]

Tout d’abord, pour un chercheur, l’exercice clinique permet de saisir au mieux les enjeux de terrain. D’autre part, pour un clinicien, la participation à l’effort de recherche scientifique peut apporter un certain recul et des atouts intellectuels pour essayer de trouver des solutions adéquates face à des situations cliniques critiques.

Ensuite, pourquoi particulièrement la biophysique ? J’ai décidé de choisir une thématique de master 2 en raisonnant sur mes goûts pour certains domaines de la science plutôt que sur une future spécialité. J’ai toujours été passionné de physique et l’idée d’un parcours transversal, qui réunit physique et biologie, m’a beaucoup plu.
 

Nicolas Guillot – Promo 2019

[Pourquoi avoir choisi ce parcours et quels sont mes objectifs ?)]

 J’ai choisi de faire le double cursus Médecine-Science car selon moi la Science est un outil complémentaire à la Médecine. De premier abords, ces deux disciplines semblent être différentes. D’un côté la recherche en Sciences, qui vise plus à une compréhension des mécanismes biologiques, physiologiques, génétiques ou pathologiques…. Et de l’autre côté la médecine qui tend plus à l’appliquer pour les patients.
Je pense qu’avoir le double statut médecin-chercheur permet d’avoir une meilleure compréhension de certains mécanismes physio-pathologiques de certaines pathologies, d’initier des projets de recherches cliniques et derrière apporter de nouvelles réponses ou solutions thérapeutiques pour les patients.
Enfin, ce qui m’intéressait dans le double cursus Médecine-Sciences était la possibilité derrière de réaliser une carrière hospitalo-universitaire.

[Quel est ton parcours ?]

J’ai fait un BAC S puis j’ai fait la PACES (en deux ans) puis parcours classique de médecine (P2/D1). Durant la D1 je me suis intéressé aux double cursus Médecine-Science, mais les inscriptions pour les écoles de l’INSERM ou encore l’ENS se passait en P2.
De ce fait j’ai décidé de faire le parcours Médecine-Science précoce (avant l’internat) en autonomie (c’est-à-dire sans passer par l’école de l’INSERM ou l’ENS). J’ai contacté directement les Master 2 en Sciences de plusieurs facultés réparties dans toute la France en expliquant ma situation et mon envie de réaliser ce parcours.
Après de nombreuses complications administratives dû au fait qu’à Nice nous avions l’équivalent de M1 uniquement à partir des ECN, j’ai finalement été accepté au Master 2 Biologie du Cancer à la Faculté de Lyon 1 Claude Bernard.

[Qu’est-ce que ce cursus t’a apporté ?]

Ce cursus m’a apporté énormément sur le plan de l’organisation, la vision de la recherche ou encore la compréhension des articles scientifiques. Également sur le plan relationnel où l’on prend énormément de contacts (chercheurs, ingénieurs ect…) qui sont primordiaux dans le milieu de la recherche.

Je tiens à rajouter que l’année de Master 2 est une année très intense et peut-être très stressante. On doit assimiler énormément d’information, savoir réaliser des expérimentations (protocole, etc..), être organisé, être capable de proposer de nouvelle perspectives dans le projet et le tout dans un temps très court (6 mois c’est très peu). L’important c’est de bien se renseigner, se faire encadrer et s’informer avant de commencer votre année de M2.

Pauline Bonadonna – Promo 2020

 Je suis Pauline, étudiante à la fac de médecine de Nice jusqu’à l’année dernière, en DFGSM2. J’ai débuté cette année un double-cursus Médecine-Sciences, sous l’encadrement de l’ENS-PSL, de l’Université Paris Cité et de l’école de l’INSERM Liliane Bettencourt. Tiraillée depuis le lycée entre la médecine et la recherche scientifique, mon envie de comprendre plus en profondeur les mécanismes physiopathologiques et de pouvoir participer aux recherches lorsque la médecine actuelle est encore impuissante s’est affirmée au cours de ma deuxième année d’études médicales. Les cours de sciences comme la chimie, la physique ou les mathématiques me manquaient également dans le programme du cursus de médecine et j’ai donc décidé, en début de DFGSM2, de candidater aux différents double-cursus Médecine-Sciences qui me permettaient de combler ces manques. Grâce à l’école de l’INSERM, j’ai pu mettre un pied dans l’univers de la recherche médicale, apprendre à analyser des articles avec un regard critique et surtout renouer avec les sciences fondamentales qui me manquaient. Cette année, j’ai la chance de suivre des cours de biologie et des TPs organisés par l’Institut Pasteur, l’Institut Curie, le Collège de France et l’ENS, mais aussi des cours de chimie ou encore d’histoire et de philosophie des sciences qui m’offrent un regard plus profond sur mes études médicales. J’ai ainsi pu rencontrer durant des cours ou des conférences des chercheurs, médecins ou non, ayant des parcours de carrière et de vie fascinants, et eux-mêmes fascinés par les recherches qu’ils mènent. Je débute l’année prochaine une césure de mes études médicales pour réaliser un master 2 de Neurosciences à l’ENS. L’aboutissement de ce cursus pour moi serait de réaliser une thèse de sciences, si possible avant d’entamer mon externat, en plus de la thèse d’exercice médicale, afin de prétendre à une carrière hospitalo-universitaire de médecin-chercheuse.

Yamina Mejrissi – Promo 2020

 Je m’appelle Yamina, je suis en troisième année de médecine et je m’apprête à entrer en Master 2 à la rentrée prochaine dans le cadre de la réalisation d’un double cursus Médecine/Sciences en autonomie.

Une des raisons qui m’a motivée à m’engager dans ce cursus c’est ma curiosité, l’envie d’apprendre et de comprendre comment ont émergé les découvertes scientifiques qui ont mené aux savoirs que l’on nous apprend durant nos études. Avec le temps, cette curiosité s’est transformée en réelle volonté de m’impliquer et d’apporter ma contribution, dans le futur, à l’élaboration de ces connaissances et contribuer à faire évoluer le savoir médical et scientifique.

J’ai découvert les doubles cursus Médecine/Sciences en PACES et je m’y suis engagée par la suite en participant à l’Ecole de février de l’EdILB ainsi qu’un stage de deux mois en laboratoire à l’Institut de Biologie Paris-Seine au cours de l’été. En troisième année (DFGSM3), j’ai préparé mes candidatures en Master 2 et j’ai réalisé un stage à l’Institut Imagine à Paris également pendant 3 mois. A la rentrée, je réaliserai une césure d’un an pour réaliser un Master 2 en Neurosciences à La Sorbonne Université (UPMC). Par la suite, j’aspire à réaliser une thèse en sciences, avant ou après l’externat, et ensuite continuer une activité de recherche en parallèle de mon cursus médical autant que possible dans l’objectif de mener une carrière hospitalo-universitaire en tant que médecin-chercheur.

Mon intérêt scientifique se porte sur l’étude des Neurosciences, c’est donc sur cette voie que j’ai orienté mon double cursus. J’affectionne tout particulièrement la recherche fondamentale à travers l’étude cellulaire et moléculaire des mécanismes physiopathologiques. Ce double cursus m’a permis permet de faire mes premiers pas dans la Recherche scientifique à travers les apprentissages et les stages en laboratoire tout en continuant mes études en médecine. Je souhaitais pouvoir bénéficier de cette bidisciplinarité dans mes études ce qui offre la possibilité, à mon sens, de diversifier l’abord des connaissances médicales par le point de vue qu’apporte la recherche ! Mais aussi, de comprendre fondamentalement les mécanismes et phénomènes dont on étudie les implications en clinique.

La précocité de ce parcours, est une réelle opportunité de saisir ce bagage scientifique au plus tôt dans mes études pour ainsi conjuguer au mieux Médecine et Sciences dans le futur, c’est une approche que je trouve extrêmement intéressante ! Le monde de la Recherche est en constante évolution, on ne s’ennuie jamais, c’est très stimulant intellectuellement parlant - en plus d’être fascinant.