Art et sciences

« Vers Abraxa » est un projet de création artistique mené à bien par le Collège des écoles d’art et de design (CEAD Collège des écoles d'art et de design, J. Gaertner). L’idée du CEAD était la mise en oeuvre d’un projet impliquant l’ensemble de ses membres et associés. Son objectif principal était la mise en relation des étudiants et des équipes pédagogiques de chaque école autour d’une oeuvre permettant la diffusion du savoir-faire d’UCA en matière d’art et de design auprès de la communauté universitaire, du grand public et de ses partenaires, ainsi que l’expérimentation et la valorisation de résultats de recherche. Ce travail pluridisciplinaire s’est appuyé sur un artiste extérieur, le chorégraphe et directeur de la Compagnie Humaine Eric Oberdorff.
L'opération a été une réussite dans ce sens que les Ecoles qui, a priori, entretiennent peu de relations entre elles, ont conflué vers une création artistique impliquant les étudiants et qui a duré à peu près 6 mois.

L'A5 a financé et produit le tournage d'un film documentaire de 26 minutes (réalisation Akaki Popkhadze) sur deux projets « Le bureau du compositeur » et « SKINI » (CIRM, F. Paris). Ce film a été réalisé à la faveur du montage de l'opéra « Le cas Jekyll » (composition François Paris, livret Christine Montalbetti) qui a utilisé les outils en question. Cet opéra a été joué le 8 décembre 2018 à Nice dans le cadre du festival MANCA. Le lendemain le film documentaire a été projeté à la Villa Arson et la
projection a été suivie d'un débat autour d'une table ronde où les acteurs principaux du tournage ainsi que deux spécialistes indépendants sont intervenus.
L'idée du film documentaire, ainsi que son cahier des charges, était de présenter les deux outils et de 1) montrer comment ils peuvent intervenir dans le processus créatif en prenant pour exemple la création de l'opéra "Le cas Jekyll", ainsi que de 2) porter un regard critique et constructif à mi-parcours de la réalisation de ces outils.

L'enveloppe Master Classes a permis de financer une action commune à l'ensemble du CEAD ainsi que des invités dans différentes formations. L'opération a été dirigée par Julien Gaertner. Voici le détail :
1- Octobre 2018 : invitation de Joëlle Bouvier (chorégraphe) et Luc Riolon (cinéaste) à l'occasion de l'évènement « Un festival c'est trop court ». Marraine et parrain de l'évènement pour une soirée d'ouverture qui a réuni 2500 personnes dans les jardins Sosno du MAMAC, ils ont donné une master classe d'ouverture de 2 heures pour 90 étudiants venant de plusieurs écoles (ESRA, Conservatoire, Villa Arson, PNSD Rosella Hightower). Joëlle Bouvier a aussi donné un atelier pour les étudiants du PNSD Rosella Hightower. L'expérience est positive étant donné le niveau artistique et la qualité des intervenants, la pluridisciplinarité et le lien avec la formation, le lien avec un évènement du territoire (le 19ème festival du Court Métrage de Nice intitulé « Un Festival C'est trop court ! » organisé du 11 au 18 Octobre 2019 à Nice) et un lieu partenaire (le MAMAC).
2- de Mars à Septembre 2019 : invitation du réalisateur Antoine Raimbault (Une intime conviction, 2019) pour encadrer les courts métrages réalisés à l'occasion du centenaire des studios de la Victorine (Septembre 2019). Ce travail a donné lieu à 8 tournages in situ durant les journées portes ouvertes des studios de la Victorine et a 8 films présentés à 2 reprises en public (auditorium et cinémathèque). Le point positif est d'avoir mobilisé des étudiants dans le cadre d'un évènement organisé par la ville de Nice et d'avoir produit 8 courts métrages. Cependant, on peut regretter le
manque de pluridisciplinarité car seuls les étudiants de l'ESRA se sont emparés du projet, ainsi que le fait que cela ait été quelque peu "noyé" dans les multiples activités des journées portes ouvertes.
3- Novembre 2019 : résidence du Professeur et compositeur Robert Normandeau (Université de Montréal) au Conservatoire et à la Villa Arson. Il a participé aussi bien aux journées Arts et Sciences qu'aux journées mondiales de l'électroacoustique organisées au Conservatoire à l'occasion desquelles il a pu montrer le travail de composition accompli durant sa résidence. Cette venue a été très riche aussi bien en termes de composition – avec la production d'une oeuvre – qu'en termes de perspective internationale (modèle québécois de doctorat en composition notamment).
4- Janvier 2020 : résidence du metteur en scène Michel-Maxime Legault (Université du Québec à Montréal) avec la classe de théâtre du Conservatoire (Olivier Baert) et les étudiants du cursus commun avec l'Université. Il s'agit d'un travail d'une semaine ayant donné lieu à une restitution publique le 17 Janvier et une volonté de poursuite de la collaboration.