Chaire UNESCO EVA
Son programme de recherche se développe selon trois axes distincts mais complémentaires : 1/ Libertés et déterminismes ; 2/ Genre ; 3/ Responsabilités.
Axe 1 : Libertés et déterminismes
Les progrès récents dans les sciences du vivant et les nouvelles technologies (notamment numériques) conduisent à repenser les liens entre libertés et déterminismes entendus au sens large au travers par exemple des interfaces cerveau-machine, les implants cérébraux et l’IA sont autant d’exemple où libertés et déterminismes sont questionnés.
Axe 2 : Genre
Les difficultés et les biais rencontrés par les évolutions récentes dans le champ du vivant et de l’artificiel sont souvent liés au genre : de la reconnaissance faciale à la détection des maladies cardiaques, les biais de genre sont multiples et constants – ils touchent surtout les femmes mais également les hommes.
Axe 3 : Responsabilités
L’un des problèmes communément rencontrés dans les nouveaux développements concernant le vivant et l’artificiel est l’assignation de responsabilité, notamment parce que, des nanotechnologies aux biotechnologies, de l’épigénétique au numérique, il devient de plus en plus difficile d’envisager les responsabilités dans les termes classiques de l’assignation d’une causalité (vision linéaire allant des causes aux conséquences).
Présentation générale
La Chaire UNESCO d’Ethique du Vivant et de l’Artificiel (EVA) est consacrée à l’analyse éthique et politique des évolutions récentes concernant le vivant et l’artificiel dans leur processus, en situant l’éthique comme un partenaire engagé tout au long de l’élaboration de ces processus d’innovation. Son champ d’investigation va des questions bioéthiques humaines, animales ou environnementales au numérique et à l’intelligence artificielle. La Chaire UNESCO EVA adopte une méthodologie transdisciplinaire grâce à une équipe offrant des champs de compétences variés et des perspectives diverses.
Réseau
La Chaire UNESCO EVA a pour rôle de fonctionner comme un groupe de réflexion, en interaction avec des laboratoires de recherche en France et à l’International, et avec les autres Chaires UNESCO ayant des thématiques voisines. De plus, la Chaire s’appuie sur la synergie de grands partenaires institutionnels français de la recherche (INSERM, CNRS) et de l’enseignement supérieur (Université Côte d’Azur, Paris 1 et Paris 8), en ouvrant un éventail qui va des SHS aux sciences dures et à la clinique.
Le cadre est donc d’emblée international et tourné vers le dialogue des cultures dans une perspective éducative.