Diplomatie scientifique : Une délégation de l'Université à Bonn pour la conférence des Nations Unies sur le climat

L’engagement d’Université Côte d’Azur aux côtés de l’UNFCCC

Les actions de diplomatie scientifique de l'Université au SB60

L’analyse de notre expert en gouvernance climatique, Julien Dellaux, Professeur agrégé de Droit public au Laboratoire de droit international et européen (LADIE) L’Université Côte d’azur était présente au cours de la 60e réunion des organes subsidiaires de la Convention-cadre sur les changements climatiques qui s’est tenue à Bonn du 3 au 13 juin 2024. De nombreux point centraux ont été abordés, mais les négociations n’ont pas permis de réaliser des avancées déterminantes sur ceux devant être décidés lors de la COP29 qui se tiendra en novembre à Baku (Azerbaïdjan). Sous l’angle de la transparence, les premiers rapports biennaux sur la transparence de l’Accord de Paris doivent être notifiés par les Parties d’ici la tenue de la COP. Au cours du SB60 divers ateliers et side event ont permis de présenter les outils élaborés par le secrétariat et les expériences tirés de la première session d’évaluation, afin d’assister les Parties dans cette tâche. Parallèlement se sont aussi tenus les derniers rounds des évaluations multilatérales des rapports sur la mise en œuvre dus au titre de la Convention. Ensuite, les négociations ont abordé un second point important, devant donner lieu à une décision lors de la COP29 : celui du nouvel objectif collectif de financement de l’action climatique. Au cours des dernières années, plusieurs ateliers d’experts se sont tenus, et la réunion de Bonn abritait le 10e qui a permis de dégager la structure du futur projet de décision. Enfin, la réunion a poursuivi les discussions tenues depuis deux ans sur les aspects techniques des mécanismes de marchés (procédure d’autorisation, activités couvertes, l’établissement d’un registre) afin de permettre l’adoption d’une décision sur ce point lors de la COP29 et de permettre ainsi leur mise en œuvre.

Témoignages

En juin 2024, j'ai eu l'opportunité de participer à la conférence SB60 organisée par l'UNFCCC à Bonn en tant qu’observatrice, en récompense de ma participation au concours de photo et dessin "Environnement : Crise et solutions" d’Université Côte d’Azur. Cette expérience s'est avérée extrêmement enrichissante pour moi, en tant qu'étudiante passionnée par les questions environnementales.

Durant deux jours, j'ai assisté à des sessions cruciales de la conférence, notamment "Actions for Climate Empowerment (ACE)" et "Océan et changement climatique : dialogue".

Parallèlement, nous avons suivi les négociations entre les différentes parties prenantes, des moments fascinants qui ont révélé la complexité des discussions et l'ampleur des efforts nécessaires avant d'atteindre des décisions concrètes.

En dehors de la conférence, nous avons eu l'occasion de participer à un événement organisé par l’Université de Bonn autour de l’Alliance U7+, une expérience très enrichissante d'échanges avec des universitaires du monde entier.

Tout au long de ce séjour, j'ai rencontré de nombreuses personnes engagées dans la protection de l'environnement, ce qui a été à la fois très inspirant et formateur.

Je tiens à exprimer ma gratitude envers Université Côte d'Azur, particulièrement envers le programme International de l’IdEx qui a été indispensable pour rendre ce séjour possible.

Suite à ma participation au concours « Environnement : crise et solutions », j’ai gagné une accréditation pour assister à la conférence de Bonn sur le changement climatique (SB60) en juin. Je remercie infiniment Université Côte d’Azur de m’avoir donné cette opportunité.
 

J’ai ainsi eu l’occasion de passer une journée dans le Centre des Conférences du Monde à Bonn. Quand je suis rentrée dans ce bâtiment, j’ai été émerveillée par ce lieu si primordial et voir toutes ces personnes importantes m’a impressionnée.

J’ai assisté le lundi à trois conférences. Tout d’abord, « Actions for Climate Empowerment (ACE) », consistait à ce que les membres des sociétés s’engagent dans l’action climatique en passant par la sensibilisation, la formation, l’éducation et la participation du public au changement climatique. J’ai ensuite pu écouter « BTR Dialogue with the CGE and PAICC », qui traitait de la capacité à faciliter la transparence, la mise en œuvre et le suivi des progrès sur l’Accord de Paris sur les Changements Climatiques.

Enfin, j’ai assisté aux échanges « Matters relating to the global goal on adaptation - Informal consultation SBSTA 5a/SBI 10a », qui traitait de la capacité à évaluer les progrès sur l’adaptation climatique, aligner les actions sur l’objectif de l’Accord de Paris, et mettre en place un suivi et une évaluation de cette adaptation.

J’ai adoré ces trois conférences, en particulier la première et la dernière. La première parce que « ACE » est dédiée à la jeunesse, ce qui me rend plus touchée, plus concernée par ce qui y est dit ; et la dernière parce que nous étions dans la grande salle où les représentants de chaque pays s’expriment, et cela m’a beaucoup fascinée. Je remercie une dernière fois l’IdEx d’Université Côte d’Azur pour ce voyage qui reste le plus beau souvenir de mon année à l’Université.

Dans le cadre de mon stage de recherche de fin d’études du MSc MARRES au laboratoire LEMAR à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) à Brest, j'ai eu l'opportunité de participer en tant qu'observatrice à la deuxième semaine de la SB60 organisée par l'UNFCCC.

Lors de cette première expérience à une conférence internationale, j’ai pu participer aux groupes de travail du dialogue sur les Océans et le changement climatique axées sur la conservation de la biodiversité marine et l’utilisation des nouvelles technologies.

J’ai également eu l’opportunité d’assister aux négociations concernant l’article 6 des Accords de Paris. Cette expérience m’a permis de saisir l'importance des choix de mots, souvent subtils, qui peuvent influencer l'interprétation des textes. Voir les États négocier, faire des concessions ou défendre leurs positions pour parvenir à un accord m’a offert une perspective enrichissante sur le processus d’élaboration des textes internationaux.

En outre, cette conférence a été une occasion précieuse de rencontrer des représentants d’ONG, de laboratoires et de divers pays. Ces échanges m'ont permis de discuter avec de nombreux scientifiques sur leur perception du marché carbone bleu volontaire et de recueillir des contacts utiles pour la recherche que j’effectue à l’IRD.