COP30 à Belém : Université Côte d'Azur contribue à faire entendre la voix de la science et de l’enseignement supérieur sur la scène internationale

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Publié le 25 novembre 2025 Mis à jour le 27 novembre 2025
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le 25 novembre 2025

Tout au long de ces deux semaines, le Pavillon "Science For Climate Action" à Belém a été un espace unique de partage et de diffusion des connaissances, réunissant scientifiques, journalistes, philanthropes, décideurs et membres de la société civile.

Cette année, Université Côte d’Azur, à travers son Initiative d’Excellence, a renforcé son engagement en devenant co-organisatrice du Pavillon "Science for Climate Action", aux côtés de MERI de la Fondation Cortes Solari, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et de l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Cela lui a permis de consolider son engagement, tant par sa contribution aux panels que par sa participation à l’élaboration de la programmation globale du Pavillon, ainsi qu’à la définition et au portage des enjeux stratégiques qui y ont été promus.
 

Une conférence exceptionnelle sur la confiance accordée à la science

Le Pavillon s’est ainsi ouvert par une conférence exceptionnelle consacrée à la confiance dans la science en tant que pilier essentiel au déploiement d’une diplomatie climatique efficace. Animé par Université Côte d’Azur, cet événement inaugural de haut niveau a réuni la Secrétaire générale de l'Organisation Météorologique Mondiale, le Secrétaire du GIEC, la Directrice de la Banque de développement du Brésil, le Directeur des opérations et des financements verts de la CAF – Development Bank of Latin America, le Chef de la délégation chilienne à la COP et la Présidente de la Philanthropie Cortes Solari.

Plus de 45 panels pour renforcer les liens entre connaissances scientifiques et décisions politiques

S’en sont suivis plus de 45 panels, en dix jours réunissant plus de 200 experts sur des sujets aussi variés que : 
  • Journalisme, science et urgence climatique : un espace de dialogue réunissant des journalistes de CNN, The EcoExploratorio, NBC, etc. pour identifier leurs besoins et réfléchir à des moyens concrets de les accompagner dans la compréhension et l’utilisation de données et faits scientifiques complexes.
  • Diplomatie scientifique : rôle stratégique des universités et de la philanthropie face à la crise climatique qui a bénéficié notamment de la présence de la cheffe du comité scientifique de la Norvège, également Présidente de Science Europe, de Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur des Etats-Unis ou encore du Directeur exécutif, Politiques et Partenariats, Service météorologique du gouvernement canadien.
  • Science et politique : l’expérience chilienne des dialogues scientifiques pour l’action climatique organisés par le Comité scientifique consultatif sur le changement climatique Ministère de la Science, de la Technologie, du Savoir et de l’Innovation du Chili.
  • De la ratification à la mise en œuvre : l’avenir de l’Accord BBNJ incluant le sous-secrétaire à l'environnement au ministère de l'environnement du Chili, chef de file dans la ratification du BBNJ et candidat pour accueillir le siège du BBNJ.
  • La création de synergies entre l'enseignement supérieur et la gouvernance climatique mondiale, un panel réunissant étudiants, enseignants et gouvernance d’université, qui a permis de débattre du rôle de l’enseignement supérieur et des jeunes dans l’action climatique, aussi bien au sein des universités qu’au cœur de la COP elle-même.
  • "L'action volontaire à l'obligation légale : la responsabilité climatique des entreprises fondée sur la science" a permis d’examiner la transition des engagements climatiques volontaires vers des obligations réglementaires pour les entreprises, en soulignant les moteurs scientifiques, juridiques et normatifs de ce changement parfois difficile à faire respecter. Les intervenants ont aussi mis en avant la contribution du milieu académique pour soutenir des cadres d’action fondés sur la science et encourager une transformation systémique de l’économie mondiale.
Ces panels ont permis à nos chercheurs d’apporter un éclairage scientifique, de contextualiser les enjeux et de proposer des solutions. Cette année, plus encore que précédemment, ils ont favorisé un dialogue direct avec les négociateurs et décideurs des États membres, ouvrant la voie à des échanges approfondis sur les priorités nationales et le multilatéralisme, au cœur de la COP.

Au-delà de l’événement, ces discussions ont confirmé le rôle clé de la plateforme Science For Climate Action, qui favorise toute l’année une interaction continue entre science et décisions politiques.

Université Côte d'Azur représente l'Alliance U7+ dans le réseau international NoN

Outre le Pavillon Science for Climate Action, Université Côte d’Azur a représenté l’Alliance U7+ à la réunion annuelle du "Higher Education Climate Network of Networks (NoN)", un réseau international lancé par l’Université de Toronto et l’Université de Cambridge et réunissant plus de 25 réseaux universitaires. Actif lors des grands rendez-vous internationaux et impliqué dans les consultations des Nations unies sur le climat, le NoN contribue à structurer une réponse globale, coordonnée et plus efficace face aux défis climatiques. Dans le cadre de l’Action Agenda de la COP30 orienté vers une « décennie de l’implémentation », le NoN a été impliqué dans l’axe 5 "Fostering Human and Social Development" en tant qu’initiative officiellement reconnue.

Représenté par Université Côte d'Azur, le NoN a remis officiellement une lettre à la présidence de la COP30, appelant les décideurs de la COP30 à accorder une priorité centrale à l’agenda climatique infranational, notamment urbain, et à reconnaître le rôle essentiel des universités pour accélérer l’action climatique.

Toujours en lien avec son engagement au sein d’U7+, Université Côte d'Azur a représenté l’Alliance lors d’un side event officiel de l’UNFCCC intitulé "Higher Education as a Critical Global Partner for Enabling and Accelerating Climate Action", organisé avec une douzaine de partenaires internationaux (Tecnológico de Monterrey, Australian National University, l’École Polytechnique, Northwestern University, l’Université d’Édimbourg, l’Université de Mannheim, l’Université de Cambridge, l’Université de Toronto, Colorado State University, le National Institute of Advanced Studies (NIAS), Second Nature, l’Université Laval, Yale University et Washington University).
Un premier panel a mis en lumière l’engagement de la jeune génération tandis qu'un second panel, composé des directions universitaires, a présenté les actions menées et l’impact croissant des établissements d’enseignement supérieur, et identifié les principales pistes de progrès.

Informer et mobiliser la communauté azuréenne

Dans le cadre de l'initiative « En route pour la COP Climat », Université Côte d’Azur s’engage à restituer les négociations et ses actions à la COP :
  • Des vidéos sont régulièrement publiées sur la chaîne Youtube de l’Université.
  • L’ensemble des panels ont été diffusés en live et peuvent être revus à tout moment sur la plateforme Science for Climate Action.
  • Un événement de décryptage réunira la délégation le 10 décembre à l’occasion de la clôture de la COP.
  • Un travail commun est en cours pour rendre compte des négociations sur le segment prioritaire de la présidence brésilienne en lien avec la forêt et les peuples autochtones.
Composition de la délégation
  • Cécile Sabourault, Vice-Présidente Affaires Internationales,
  • Saranne Comel, Directrice Opérationnelle du Programme International et Europe de l'IdEx,
  • Jean-Christophe Martin, Professeur de droit international, directeur de l’IdPD,
  • Julien Dellaux, Professeur de droit international,
  • Aïda Ramirez-Romero, Post-doctorante en sociologie,
  • Grégoire Leray, Professeur de droit privé de l’environnement,
  • Augustin Huot de Saint-Albin, chargé de projets de diplomatie scientifique.
En savoir plus sur l'initiative "En Route pour la COP Climat"