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Campus Carlone
Créé par arrêté ministériel du 8 novembre 1985 sous la dénomination : « Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines ».
Depuis la création d'Université Côte d'Azur au 1er janvier 2020, l'UFR Lettres prend la dénomination de "Campus Carlone"
Les bâtiments du campus Carlone ont été labellisés « Architecture Contemporaine Remarquable » par la Commission Régionale du Patrimoine et des Sites (CRPS).
- En savoir plus sur le campus Carlone
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Les différents bâtiments du pôle universitaire forment un ensemble qui s’organise autour d’une cour intérieure qui, par sa déclivité et ses aménagements peut servir de théâtre en plein air. L’établissement principal est surélevé sur des piliers cruciformes en béton armé de couleur claire qui contrastent avec les façades enduites de granulit anthracite.
Le grand amphithéâtre de 500 places en gradins, présente une couverture constituée d’une seule dalle concave de béton qui repose sur des murs en béton brut de décoffrage. Il se démarque donc par une expression architecturale distincte de l’ensemble, plus plastique et sculpturale. On peut évoquer à son propos l’influence du courant brutaliste.
Découvrez les origines captivantes du nom de notre campus universitaire en explorant cet article.
- Création
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Au début des années 1960, le Collège Littéraire universitaire de Nice est promu au rang de Faculté de Lettres. En 1962, la ville fait l'acquisition des 64 516m2 de la propriété Filding, qu'elle met à la disposition du ministère de l'Éducation Nationale. Architectes et comité de professeurs vont collaborer pour déterminer les besoins de la futur faculté.
- Plan d'architecture
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Avec pour point central la cour intérieure qui peut servir de théâtre à ciel ouvert, les bâtiments sont organisés pour se faire échos : cinq amphithéâtres mineurs épousent la forme du terrain en pente et sont reliés entre eux par des escaliers, un amphithéâtre majeur domine l'ensemble par son aspect sculptural, et l'établissement administratif est surélevé par des piliers cruciformes.
« Le plan de masse peut évoquer la distribution d’un monastère qui, à l’instar de celui de La Tourette de Le Corbusier, se développe en jouant sur le contraste entre des « ailes » régulières et des éléments singuliers « détachés »
Un escalier de secours dessert à l’extrémité des bâtiments tous les étages : il est typique de l’architecture moderne : matériaux bruts, lignes géométriques qui semblent prolonger le bâtiment dans l’espace. « Dessin » qui fait échos au dessin de la ligne des rampes des escaliers conduisant aux amphis. - Formes - matériaux - mise en perspective
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Le bâtiment principal , surélevé sur des piliers cruciformes en béton armé propose une façade où alternent des larges bandes vitrées posées sur les lignes des planchers avec de larges formes horizontales. Il peut faire songer aux tableaux de Mondrian qui joue sur l'équilibre des contraires avec le vide et le plein, la forme et la couleur (et évoque par la même les principes du mouvement de Stijl et les enseignements du Bauhaus).
Ce bâtiment a une ossature en béton armé et des parois en agglomérés creux avec doublage interne en briques ( qui deviennent apparentes dans certains amphithéâtres, comme un rappel visuel et pas seulement décoratif de la « chair » même du bâtiment). Les planchers sont en béton armé à nervures avec hourdis creux ou à dalle pleine reposant sur des poutres. Excepté la porte d'entrée principale, toutes les menuiseries sont en métal. Les pignons et les volumes saillants de la façade principale sont enduits de Granulite anthracite qui contraste avec le blanc des stores des fenêtres et avec la couleur claire des piliers cruciformes.
L'amphithéâtre majeur de 500 places présente une couverture constituée d’une seule dalle de béton, qui constitue son toit de forme concave. Il est soutenu par des murs en béton brut de décoffrage.
Sa « silhouette » est quasi sculpturale et n’est pas sans évoquer une construction de la même période (1960- 1964) de l’architecte Josep Lluis Sert : la Fondation Maeght à Saint Paul.
L'architecture correspond au courant du brutalisme, dont le nom évoque sa principale caractéristique : l'utilisation du béton brut, qui crée une dimension naturelle et sauvage. Ce mouvement connu une grande considération entre les années 1950 et 1970 qui se transforma en synonyme de constructions « laides » en béton. Les premiers exemples d'architecture brutaliste sont inspirés des travaux de l'architecte franco-suisse Le Corbusier, notamment de sa Cité radieuse (1952).
Le terme « brutalisme » vient du français « brut ». Le « béton brut » est le terme employé par Le Corbusier (celui-ci voit dans le béton son côté sauvage, naturel, primitif, sans transformation). La forme du béton est marquée par les planches de bois ayant servi au moulage.
1962, Le Corbusier déclare : "J'ai eu l'occasion de faire, d'employer enfin le béton. Par la pauvreté des budgets que j'avais, j'avais pas un sou, et c'est aux Indes surtout que j'ai fait ces premières expériences. J'ai fait du béton brut et à Marseille je l'avais fait également de 47 à 52, du béton brut, ça a révolutionné les uns et j'ai fait naître un romantisme nouveau, c'est le romantisme du mal foutu".
Enfin les fauteuils de la salle des professeurs semblent offrir un ultime clin d’œil à la Modernité en reproduisant la Chaise Wassily de Marcel Breuer.
street art
Le campus Carlone est fier d’abriter des fresques réalisées par des street-artistes, azuréens et internationaux. Dans le cadre de ces interventions, les artistes ont toujours eu carte blanche.
- Les fresques
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Les trois fresques sur les murs de la bibliothèque universitaire ainsi que les tables derrière le bâtiment D du campus Carlone ont été peintes par plusieurs artistes dans le cadre du projet « Made in Street ». Cet événement culturel mit en place par quatre étudiantes en Communication Événementielle à Nice, tend à promouvoir les cultures urbaines au sein de la ville de Nice ainsi que de récolter des fonds pour l’Agoraé, l’épicerie solidaire étudiante.
L’artiste Faben alias Mister Lover a parrainé ce projet, à cet occasion plusieurs artistes ont été invités à venir s’exprimer sur le campus.
"Mister One Teas" - Portrait de Faben by Faben, 2016
"Marianne" - Dzio - 2016
"Mister Lover" - Faben - 2016
"Baudelaire" - Pleks - Mars 2016 - Les tables
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Mirsa, 2016
Faben, 2016
Nasica, 2016 - La fresque du bâtiment D
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"Non au sandalisme" - Niels Meulman alias SHOE, 2016Artiste contemporain hollandais, Niels Meulman alias SHOE, fondateur du calligraffiti, est connu pour la réflexion qu’il engage autour de ses œuvres. "Non au sandalisme", c'est la phrase que l'on peut lire sur cette fresque, une oxymore formée à partir du mot "sandales" et "vandalisme". En savoir plus
- La fresque de l'Agora
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"Metamorph'ose" - Thomas Perez alias Jahwan, Mars 2014 - 2022
Chaque année, Mars au Musée fait apparaître une nouvelle fresque sur le site du campus Carlone. Pour la 13ème édition, l’artiste de street art connu sous le nom de Jahwan a perpétué la tradition en réalisant une fresque par anamorphose sur les escaliers de l’amphithéâtre 84.
Ce dessin majestueux ne fait pas moins de 100m², il a nécessité deux semaines de travail et représente le plus grand spot urbain de la Côte d’Azur.
Cette fresque a été recouverte en 2022, date du début des travaux de rénovation du Campus Carlone. - L'ascenseur de l'agora
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"Le penseur" - Brian Caddy, 2018 - 2022
Brian Caddy Street art, graffeur, photographe plasticien, originaire de Saint-Laurent-du-Var (A.M.)
Cette fresque a été recouverte en 2022, date du début des travaux de rénovation du Campus Carlone.
OEUVRES
Un musée à ciel ouvert
- Albert FERAUD et Michel GUINO
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Sculpture en acier inoxydable, Albert FERAUD et Michel GUINO, 1968
Cette sculpture s’offre comme un contre-point à l’architecture : à la rigueur des lignes et des surfaces elle vient amener désordre et vitalité elle est dionysiaque dans un univers apollinien. Les points de soudures sont autant de blessures révélatrices de la chair : pour mieux dire le vivant au cœur du savoir . De plus elle est posée comme un rideau de théâtre, théâtre ouvert à l’antique, d’où s’échappent les notes d’un hypothétique chœur décuplé par la réverbération métallique. Elle est « l’anima » du bâtiment.
Lieu : Agora, Campus Carlone
- Anne FAVRET et Patrick MANEZ
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Dispositif n°12, Ilfochrome contrecollé sur aluminium, Anne FAVRET et Patrick MANEZ, 1997Dispositif est un ensemble d’images dont chacune, comme l’élément de base d’une construction, montre un sujet identifiable et nommable de l’espace fabriqué contemporain : immeuble de bureau, parking, piscine, hall, parc, etc.
Ce ne sont que des images... et tout est mis en place ( cadrage, lumière, tirage ) pour que cette qualité “d’image”, avec ce que cela implique de surperficialité, soit mise en avant.
Il s’agit de photographies réversibles. Elles sont à la fois proches et lointaines : les lieux présentés sont suffisamment quotidiens et banals pour éveiller des souvenirs dans la mémoire du spectateur et en même temps presque invisibles tellement nous avons l’habitude de les voir. Elles annihilent la différenciation intérieur / extérieur. Comme la surface d’un volume mathématique qui n’a ni endroit, ni envers, ces photographies semblent circonscrire toujours, un même espace quelque soit son sens. Elle sont à la fois identifiables et abstraites. Seul le dispositif, agencement des photographies entre elles, permet de dépasser la surface. On passe de l’inframinceur de la photographie à une construction spatiale fictive qui n’existe pas concrètement mais qui se déploie d’une surface à l’autre en évitant la dimension narrative souvent induite par le montage.
C’est un travail qui questionne la frontière entre l’espace physique et l’espace mental, régi par la volonté de situer l’espace en dehors du pur domaine du visible, et, inversement, de ramener sur le plan du visible des données purement intellectuelles. Son intérêt ne réside pas tant dans la monstration de chaque élément que dans l’espace général qu’il permet d’appréhender : espace physique de la ville contemporaine et espace mental de celui qui la perçoit.Lieu : Salle du conseil, Campus Carlone
- Henri OLIVIER
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2014
2023
Jeux de miroirs, Henri OLIVIER, 2004 - 2022
S’il y a quelque chose de récurant dans le travail d’Henri OLIVIER ce sont ses bassins d’eau, avec l’effet miroir et les lignes horizontales et verticales structurant le paysage. Il met en relation le jardin et l’architecture du lieu, créant un environnement et une atmosphère qui questionnent notre perception de l’espace. Il nous invite à déambuler à l’intérieur de son œuvre à travers l’image de notre propre reflet qui se place dans le jardin. Cette image reflétée et imprégnée dans la mémoire, il va la déplacer par la vision extérieure et globale qu’il nous offre au travers des différents angles de vue. Son travail peut s’apparenter à l’Arte Povera de par le choix radical des formes géométriques, des horizontales et verticales et de par son utilisation de matériaux bruts et naturels. Son travail est fait tout en délicatesse. Les gestes sont précis, complexes, complets, avec l’amour de la chose bien faite. Que ce soit la couleur ou chaque détail, tout a été sélectionné pour ce lieu précis. Grâce à la réflexion des reflets entre les bassins et les miroirs, on voit le ciel sur les vitres : fulgurance d’un moment présent figé dans les reflets. Les propositions plastiques d’Henri Olivier créent une atmosphère d’orient dans un espace d’occident, procurant un instant magique à tous ceux qui prennent le temps de les regarder. C’est une sorte de méditation et de relaxation entre les jardins du Midi et les jardins zen japonais.
Lieu : Bâtiment administratif, Campus Carlone
( Interprétations des oeuvres réalisées par les étudiants de Madame DEL REY à l'occasion des 50 ans de l'UNS sur le campus Carlone (2015).)
Cette oeuvre a été modifiée par l'artiste suite à la rénovation du campus Carlone en 2022.
L’œuvre originelle était constituée de trois miroirs d’eau contenus dans des formes en plomb insérée dans trois plateaux de bois d’Ipé. Les plateaux de bois s’inscrivaient dans un plan horizontal planté de bambous nains. La nouvelle adaptation de l’œuvre au site propose une organisation inverse : la dimension jardin est contenue dans les trois bacs en plomb, toujours insérés dans les plateaux de bois. Le plan horizontal est plus minéral ; il est occupé par un lit de galets blancs qui éclaire la circulation autour du patio. Le contraste entre les plateaux et les galets est maximal. Les jardins de plantes succulentes se dessinent d’autant mieux pour apporter la vibration du vivant dans un environnement minéral ouvert sur le ciel. Cette nouvelle disposition répond toujours au contexte de l’œuvre, avec des interventions moindres pour son entretien. Les plantes utilisées sont des succulentes dont le principe est de faire des réserves en eau, qui régulent leur survie en périodes de sécheresse. Un petit arrosage par aspersion permet d’assurer une continuité dans le temps. L’entretien consistera en un désherbage des plantes non invitées comme quelques trèfles qui semblent pousser dans les bacs. Si la croissance de certaines plantes déborde trop des bacs en plomb, une petite taille sera faite deux ou trois fois par an pour conserver à chaque jardin une forme de coussin. Leur floraison pourra être coupée une fois le cycle naturel accompli. Si une plante venait à disparaitre, elle serait remplacée.
Les plantes utilisées sont les suivantes :
- Sedum acre
- Sedum rupestre
- Sedum luteoviridis
- Echeveria agavoides
- Echeveria deranosa
- Echeveria Blue star
- Echeveria Perle Von Nurnberg
Avril 2023
CULTURE
Mars au Musée est un événement culturel organisé depuis 2001 par les étudiants d'Université Côte d'Azur et de l'association MICA en collaboration avec la ville de Nice, la Direction des musées et la Direction de la Culture.
- Qu'est-ce que Mars Aux Musées ?
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Mars au Musée est un événement culturel organisé depuis 2001 par les étudiants d'Université Côte d'Azur et de l'association MICA en collaboration avec la ville de Nice, la Direction des musées et la Direction de la Culture.
L'objectif est d'encourager les étudiants à pousser les portes de la culture niçoise afin de découvrir les différents musées et lieux culturels animant la ville de Nice.
Durant l’événement, les étudiants peuvent assister à divers manifestations artistiques en tout genre (musique, théâtre, danse, peinture ...) et accéder gratuitement à certains établissements tels que le MAMAC, le Théâtre National de Nice ou encore le Musée d'Art Naif qui ouvrent leurs portes à l'occasion. Chaque année, un nouvel artiste est sollicité pour réaliser une fresque au nom de l’événement sur le thème choisit. La fresque est ensuite exposée sur le site du campus Carlone - Édition 2020 sur le thème "8 Femmes, 8 Musées"
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- Édition 2019 sur le thème du "Cinéma"
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- Édition 2018 sur le thème "Mystères et Labyrinthes"
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- Édition 2017 sur le thème "D'ici et d'ailleurs"
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- Édition 2016, sur le thème "D'un monde à l'autre"
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- Édition 2015, sur le thème de "l'Espace-temps"
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- Édition 2014, sur le thème "Métamorph'Osé"
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Plus d'images et d'infos sur l'édition 2014 - Édition 2013, sur le thème du "Voyage"
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L'HISTOIRE DU CAMPUS Carlone dans le cadre des 50 ans de l'UNS
Université Nice Sophia Antipolis
- L'UNS en fait toute une Histoire
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Composante de l’Université de Nice constituée par le décret du 23 octobre 1965, l’U.E.R. Lettres et Sciences Humaines prend la suite d’un collège universitaire, l’Institut d’études littéraires, créé en 1941 et rattaché à l’Université d’Aix-Marseille.
Installée d’abord dans les locaux vétustes et les salles préfabriquées de l’Elysée Palace, ruede France, la faculté de Lettres sera installée à la rentrée 1967-1968 sur le magnifique site Carlone, dans des bâtiments construits de 1964 à 1967 qui ont reçu le label «patrimoine du XXème siècle».En matière d’enseignement et de recherche, elle suivra l’évolution d’autres Facultés de Lettres de France en élargissant progressivement les filières de formations «classiques» aux Langues Étrangères Appliquées (L.E.A.), aux sciences de l’Information et de la communication et aux Arts prenant alors le nom d’U.F.R. Lettres, Arts et Sciences Humaines (L.A.S.H.). Par ailleurs le département de géographie deviendra une U.F.R. à part entière, l’U.F.R. Espace et cultures. L’augmentation massive des étudiants à la fin du vingtième siècle amènera le départ du département de psychologie puis brièvement de celui d’histoire sur le site de Saint Jean d’Angély récemment construit puis la diminution des effectifs étudiants dans les disciplines de lettres, arts et sciences humaines justifia les retour de ces départements à Carlone.
La recherche, d’abord individuelle et valorisée par les Publications de la Faculté de Lettres, s’est peu à peu coulée dans les moules fournis par le Ministère, le CNRS et les autres établissements de recherche scientifique, souvent inspirés des pratiques des sciences dures, et plusieurs laboratoires ont rapidement acquis une réputation internationale. Le rôle de la Bibliothèque Universitaire et, d’un autre point de vue ,celui des bibliothèques de sections a été fondamental.
Les premiers enseignants-chercheurs étaient majoritairement issus du second degré de l’Académie de Nice, de l’Université d’Alger et d’autres universités d’Afrique. Les enseignants -chercheurs et les étudiants ont participé à la grande histoire, à commencer par les évènements de mai 68 qui ont initié la pratique des A.G., et ont connu de multiples petites histoires, comme celle du foyer ou du Festival Espace Libre, témoignages qui pourront se raconter à l’occasion de cet anniversaire :50 ans de l'UNS.
Il serait difficile de relever de «grands noms» parmi les personnalités qui ont fréquenté ce lieu : il y eut des personnalités connues du grand public1, d’autres dont l’excellence est reconnue dans leurs domaines scientifiques respectifs et d’autres, enseignants chercheurs et administratifs des divers départements, qui ont marqué des générations d’étudiants autrement, comme on le voit par exemple dans le roman campus horribilis publié en 1993, sous le pseudonyme de Dan O’Conley, par deux professeurs de littérature française. De nombreux personnages de renom ont été invités pour une conférence, un colloque ou une période plus importante à la Faculté de Lettres.
Biodiversité
- Le campus Carlone s’engage activement dans la préservation des espèces protégées
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La préservation de la biodiversité avifaunistique et chiroptérologique au campus Carlone : une étude révèle la présence d’espèces protégées et préconise des
mesures à respecter lors des travaux de rénovation énergétique.
Pendant les travaux de rénovation énergétique en cours sur le campus Carlone, la présence de martinets pâles (Apus pallidus), d’hirondelles de rochers (Ptyonoprogne rupestris) et de chiroptères a été signalée par des étudiants et la Ligue pour la Protection des Oiseaux.
Face à cette découverte, l’université a sollicité une expertise écologique ciblée, afin de mieux appréhender l’occupation des bâtiments par ces espèces et d’intégrer leurs enjeux dans le projet de rénovation. Cet article présente les résultats de cette étude et les mesures préconisées pour la préservation de ces populations.
Évaluation de l’occupation des bâtiments par les espèces avifaunistique et chiroptérologiques : Dans le cadre du projet de rénovation, Université Côte d’Azur a mandaté le prestataire
SB Biodiversité pour réaliser un inventaire avifaunistique et chiroptérologique des bâtiments H+B et A du campus Carlone. Cette étude a permis d’obtenir des informations précises sur l’occupation réelle des bâtiments par les oiseaux et les chiroptères, ainsi que sur les enjeux liés à ces espèces. Ces données ont servi de base pour formuler des recommandations afin d’intégrer au mieux les impératifs de préservation dans le processus de rénovation.
Martinet pâle (Apus pallidus) ©Jan Sevi ?ik sur European Environment AgencyImpact des travaux sur les espèces protégées et mesures préconisées :
Les travaux énergétiques réalisés sur le campus coïncident avec la période de reproduction d’au moins quatre espèces protégées. Bien que les nuisances sonores générées par ces travaux puissent perturber ces populations, les risques de destruction directe des individus sont considérés comme faibles, étant donné qu’aucun sites de reproduction ou aires de repos ne seront détruits. Néanmoins, des mesures spécifiques ont été préconisées pour minimiser les impacts sur ces espèces.
Suite à cette analyse, Université Côte d’Azur et le campus Carlone s’engagent à mettre en oeuvre les mesures recommandées. Celles-ci comprennent la préservation des nids d’hirondelles et les espaces utilisés par les martinets, en veillant à ce qu’ils ne soient pas détruits.
De plus, l’utilisation de nettoyeurs haute pression sera évitée pour nettoyer les zones sensibles de la façade, afin de préserver les espaces utilisés par les chauves-souris et les tarentes entre le mur et les dalles de parement, permettant ainsi à ces espèces de les occuper ultérieurement.
Avant d’entreprendre toute intervention, une vérification préalable sera effectuée pour s’assurer qu’aucune hirondelle ou martinet ne se trouve dans les nids.
Par ailleurs, des nichoirs temporaires ou permanents seront installés sur d’autres bâtiments à proximité, offrant ainsi des gîtes alternatifs.
Ainsi, en ayant pris toutes les précautions pour limiter les impacts pendant les travaux, en choisissant de concilier isolation et conservation des gîtes à chiroptères et à martinets (fissures au niveau des dalles de parement ), en implantant des nichoirs artificiels substitutifs et supplémentaires, en réalisant un accompagnement écologique pendant les travaux, Université Côte d’Azur se positionne en véritable garante de la préservation des écosystèmes, offrant ainsi un bel exemple d’une approche responsable dans la gestion de notre environnement commun.
Campus saint jean d'angely
Construit dans les années 1990, il est Situé en centre ville de Nice sur la ligne de Tramway à proximité du Palais des Congrès et des Expositions Acropolis.
Les enseignements de sociologie sont dispensés sur le Campus Saint-Jean d'Angély, quelques cours sont également dispensés sur le campus Carlone. L'administration est assurée sur le campus Carlone, au bureau de la scolarité H05.
Coté recherche, se situe sur le campus Saint-Jean-d'Angély :
- La MSHS Sud-Est
- Les Laboratoires
24 avenue des diables bleus
06357 Nice Cedex 4 Tél : 04.89.15.20.00
CAMPUS CARLONE
- En tramway
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Tramway ligne T 2 : arrêt Magnan
Bus 6C de la place Magnan Direction "Faculté de Lettres"
Pour plus d'informations consulter le site de Lignes d'Azur - En voiture
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Autoroute sortie 50 Nice Centre
Continuer sur la Promenade des Anglais
Prendre à gauche Avenue Fabron
Continuer sur Boulevard de Cambrai
Au rond point à droite Boulevard Édouard Herriot - En vélo LIME
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Une station de retrait de vélo LIME se trouve devant l'entrée du campus.
- De l'aéroport
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Arrivée Terminal 1 ou 2
Tramway ligne T 2 : descendre à l'arrêt Magnan
A l'arrêt Magnan prendre le bus 6C descendre à l'arrêt Faculté de Lettres - De la Gare SNCF - Arrêt "Nice-Ville"
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Tramway T1, arrêt Jean Médecin et Tramway T 2 (Avenue Victor Hugo) : descendre à l'arrêt Magnan
Pour vous aider : "Se déplacer" sur le site Lignes d'Azur. - Comment stationner
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Pour les ÉTUDIANTS et EXTÉRIEURS, INVITÉS, possibilité de se garer dans le parking aérien face au Campus Carlone
Pour les PERSONNELS DU CAMPUS, parking réservé, sous le parvis du campus. - Contact
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98 bd Édouard Herriot
BP 3209
06204 NICE Cedex 3Tel : 04.89.15.17.00
CAMPUS SAINT-JEAN D'ANGÉLY
- En bus
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Ligne 14/27 Square Daudet/Pont Michel
Ligne 20 Gustavin/Parc Vigier-Col de Bast
Arrêt Saint-Jean d'Angély
Pour plus d'informations consulter le site de Lignes d'Azur - En tramway
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Ligne T1 Las Planas / Pont Michel
Arrêt Saint-Jean d'Angély Université - En voiture
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Autoroute A8 Sortie 55 Nice Centre - L'Ariane
Prendre le Pont du Garigliano
Prendre la Pénétrante
Continuer sur la Route de Turin
Prendre à gauche Rue du Maréchal Vauban
Prendre à droite Rue Roquebillère
Prendre à gauche Avenue des Diables Bleus - De l'aéroport
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Arrêt Terminal 1
Ligne 23 Centre Administratif/Vallon des Fleurs-Bella Vista
Arrêt Thiers/Médecin
Tramway Ligne T1 Las Planas / Pont Michel
Arrêt Saint-Jean d'Angély - De la gare SNCF
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Sortie "Nice - Ville"
Tramway Ligne T1 "gare Thiers"
Arrêt Saint-Jean d'Angély