Délivrables

Dans le cadre du projet CLIM-ECO², une équipe de chercheurs de l’Université Côte d’Azur et leurs collaborateurs, se sont intéressés à l’impact du changement climatique sur la distribution des espèces marines exploitées en Méditerranée. Cette étude rappelle notamment la nécessité de limiter le réchauffement climatique à 2°C depuis l’ère préindustrielle afin d’atténuer au maximum ses impacts sur l’exploitation des ressources marines et les activités économiques qui en dépendent.

Les espèces présentées dans cet ATLAS peuvent être réparties en 4 groupes :

1. Les poissons méditerranéens d’intérêt commercial majeur, tels que les petits poissons pélagiques, dont l’anchois et la sardine font partie, qui représentent près de 50% du tonnage pêché en Méditerranée
2. Les poissons méditerranéens à haute valeur commerciale, tels que la baudroie, les loups ou la dorade royale. Ce sont des poissons qui représentent une haute valeur marchande selon l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO).
3. Les céphalopodes méditerranéens, comme le poulpe ou la seiche, qui présentent une part importante du tonnage débarqué et sont considérés comme de futures espèces cibles pour nos pêcheries méditerranéennes.
4. Les espèces non-indigènes, provenant essentiellement de la Mer Rouge via le Canal de Suez, dont on s’attend à une forte expansion au cours du 21ème siècle.

Les travaux présentés dans cet ATLAS ont notamment projeté, une expansion importante de ces espèces vers le Nord de l’Europe à l’horizon 2100, alors que l’important réchauffement attendu en Méditerranée pourrait favoriser une disparition locale de ces espèces dans son bassin Sud-Est.