Projet issu de l'AAP #3 de l'Académie 5
Porté par Christian Rinaudo - URMIS
Le projet Création et migration part d’un double constat, bien établi dans la littérature spécialisée sur les migrations, et selon lequel, dans le contexte de transformation contemporaine de la création lié à la mobilité des personnes et des pratiques culturelles, d’un côté les temps et les espaces du travail artistique (la création artistique) sont de plus en plus structurés par la mobilité des acteurs ; de l’autre, l’organisation locale des mondes de l’art se transnationalise pour donner lieu à des configurations d’acteurs et des chemins migratoires qui défient sans cesse les frontières (Martiniello, Puig et Suzanne, REMI, 2009). Il vise, d’une part, à mettre l’accent sur la configuration des lieux de la création, sur les artistes et les réseaux que ceux-ci tissent entre eux sur un territoire défini à la fois par ses spécificités locales et par ses ouvertures transnationales, et sur les caractéristiques de la création lorsque celle-ci est l’œuvre de personnes ou de milieux artistiques en circulation (artistes migrants, exilés, réfugiés) ; et d’autre part, à étudier les initiatives cherchant à soutenir et accueillir des artistes migrants pour répondre à ce que les médias ont nommé la « crise des migrants » en Europe.
Le projet s’articule autour de quatre axes de recherche, un portant sur la figure de l’artiste en exil, un autre sur les réseaux transnationaux à partir desquels s’organise la création en migration, sur leur médiatisation et leur institutionnalisation, un troisième sur les modes d’engagement. Enfin, en tenant compte de la diversité culturelle qui caractérise le monde de l’art, un quatrième axe interrogera l’émergence des épistémologies féministes et postcoloniales dans le champ des arts visuels.
Ces quatre axes feront l’objet de recherches empiriques menées dans différentes localités européennes entre 2018 et 2019 et de présentations et discussions des résultats dans un séminaire de recherche, en lien avec l’axe 3 de la Maison des Sciences de l’Homme et de la Société (MSHS) intitulé Mondialisations, circulations, altérités.
Partenaires:
- CTEL : Sarah Andrieu (MCF, anthropologie de la danse)
- ERMES : Soline Laplanche-Servigne (MCF en Science politique)
- URMIS : Yvan Gastaut (MCF, histoire contemporaine), Christian Rinaudo (PU, sociologie des
migrations et des relations interethniques), Pinar Selek (MCF associée, sociologie politique)
- Villa Arson : Sophie Orlando (historienne de l’art), Ann Guillaume (doctorante en Art)
Porté par Christian Rinaudo - URMIS
Le projet Création et migration part d’un double constat, bien établi dans la littérature spécialisée sur les migrations, et selon lequel, dans le contexte de transformation contemporaine de la création lié à la mobilité des personnes et des pratiques culturelles, d’un côté les temps et les espaces du travail artistique (la création artistique) sont de plus en plus structurés par la mobilité des acteurs ; de l’autre, l’organisation locale des mondes de l’art se transnationalise pour donner lieu à des configurations d’acteurs et des chemins migratoires qui défient sans cesse les frontières (Martiniello, Puig et Suzanne, REMI, 2009). Il vise, d’une part, à mettre l’accent sur la configuration des lieux de la création, sur les artistes et les réseaux que ceux-ci tissent entre eux sur un territoire défini à la fois par ses spécificités locales et par ses ouvertures transnationales, et sur les caractéristiques de la création lorsque celle-ci est l’œuvre de personnes ou de milieux artistiques en circulation (artistes migrants, exilés, réfugiés) ; et d’autre part, à étudier les initiatives cherchant à soutenir et accueillir des artistes migrants pour répondre à ce que les médias ont nommé la « crise des migrants » en Europe.
Le projet s’articule autour de quatre axes de recherche, un portant sur la figure de l’artiste en exil, un autre sur les réseaux transnationaux à partir desquels s’organise la création en migration, sur leur médiatisation et leur institutionnalisation, un troisième sur les modes d’engagement. Enfin, en tenant compte de la diversité culturelle qui caractérise le monde de l’art, un quatrième axe interrogera l’émergence des épistémologies féministes et postcoloniales dans le champ des arts visuels.
Ces quatre axes feront l’objet de recherches empiriques menées dans différentes localités européennes entre 2018 et 2019 et de présentations et discussions des résultats dans un séminaire de recherche, en lien avec l’axe 3 de la Maison des Sciences de l’Homme et de la Société (MSHS) intitulé Mondialisations, circulations, altérités.
Partenaires:
- CTEL : Sarah Andrieu (MCF, anthropologie de la danse)
- ERMES : Soline Laplanche-Servigne (MCF en Science politique)
- URMIS : Yvan Gastaut (MCF, histoire contemporaine), Christian Rinaudo (PU, sociologie des
migrations et des relations interethniques), Pinar Selek (MCF associée, sociologie politique)
- Villa Arson : Sophie Orlando (historienne de l’art), Ann Guillaume (doctorante en Art)
Dates
Créé le 25 février 2021