ARCHEOPLANTES - Archéochimie des plantes oubliées : savoir-faire, systèmes socio-économqiues et symboliques du passé
Projet issu de l'AAP#3 de l'Académie 5
Martine Regert (CEPAM)
A travers deux fenêtres d’étude, l’une sur les périodes historiques qui voient le développement de l’industrie du parfum, l’autre concernant les temps préhistoriques et protohistoriques à partir du Néolithique, ce projet a pour objectifs, d’une part, d’identifier les espèces végétales exploitées pour leurs propriétés variées (adhésives, hydrophobes – imperméabilisantes, odoriférantes, pharmacologiques) tout en restituant les systèmes techniques permettant de les produire et, d’autre part, de déterminer les systèmes socio-économiques au sein desquels ces productions sont insérées (sources de matières premières, modalités de production – spécialisées ou non, réseaux d’acquisition et de distribution, utilisations et leur contexte, etc.). Les recherches seront menées à l’interface de l’archéologie, de l’histoire et des sciences chimiques.
Porteur du projet
Martine Regert (CEPAM)Mots-clés
Archéochimie, substances végétales, techniques, savoir-faireRésumé
Alors que l’exploitation des espèces animales par les sociétés humaines est documentée depuis les temps les plus reculés par les ossements conservés sur les sites archéologiques, les relations espèces humaines / monde végétal sont plus difficiles à appréhender. En particulier, restes des exsudats et des goudrons végétaux, des parfums, des huiles, substances liquides pâteuses, témoignant de savoir-faire sophistiqués, d’organisations socio-économiques spécifiques mais aussi des registres alimentaire, médicinal, voire symbolique, sont délicats à étudier.A travers deux fenêtres d’étude, l’une sur les périodes historiques qui voient le développement de l’industrie du parfum, l’autre concernant les temps préhistoriques et protohistoriques à partir du Néolithique, ce projet a pour objectifs, d’une part, d’identifier les espèces végétales exploitées pour leurs propriétés variées (adhésives, hydrophobes – imperméabilisantes, odoriférantes, pharmacologiques) tout en restituant les systèmes techniques permettant de les produire et, d’autre part, de déterminer les systèmes socio-économiques au sein desquels ces productions sont insérées (sources de matières premières, modalités de production – spécialisées ou non, réseaux d’acquisition et de distribution, utilisations et leur contexte, etc.). Les recherches seront menées à l’interface de l’archéologie, de l’histoire et des sciences chimiques.
Valorisation
Les résultats du projet ont été présentés lors des deux journées de restitution des projets A5 / MSHS les 24 et 25 Mars 2022. Retrouvez ci-dessous, la présentation diffusée lors de cette journée.Dates
Créé le 25 février 2021