En quelques mots
L'étude vise à étudier les similitudes et les différences dans les politiques publiques, leur mise en place et les stratégies des concerné.es par celles-ci en s’appuyant sur les terrains respectifs en France et en Roumanie.
Projet de recherche de l'Axe 1
DATE : 2020
RESPONSABLE : Lison Merville, URMIS
DISCIPLINES : sociologie, anthropologie
MOTS-CLÉS : marginalisation spatiale, bidonvilles, approche intersectionnelle
Description du projet
CONTEXTE
Ce projet s'inscrit dans le cadre des travaux mené pour la thèse « Contraindre l’habitat des migrant•es roms roumain•es : les politiques d’expulsion des bidonvilles aujourd’hui en France » qui s’intéresse aux politiques de gestion et d’expulsion des espaces souvent appelés campements illicites, où vivent des personnes étant désignées et/ou se définissant comme Roms.
OBJECTIFS
Il s’agit de questionner l’existence de liens entre politiques publiques de gestion des bidonvilles et des processus d’altérisation par l’ethnicisation/racialisation (ces termes sont compris comme étant une construction sociale dont le fonctionnement et les effets doivent être étudiés et non comme une réalité biologique).
MÉTHODE
Le travail d'enquête prévoit des entretiens et des observations avec des personnes qui ont majoritairement la nationalité roumaine et effectuent des allers-retours entre la Roumanie et la France.Interdisciplinarité et partenariats
RESPONSABLE DU PROJET
- Lison Merville, doctorante en sociologie sous la direction de Swanie Potot, Unité Recherche Migrations et Société (URMIS), Université Côte d'Azur
PARTENARIAT INTERNATIONAL
- Enikő Vincze, professeure des universités en anthropologie culturelle et études de genre, Faculté d’études européennes, Université Babes-Bolyai (Cluj-Napoca, Roumanie)
Résultats et valorisation
Lison Merville-Boudjema a soutenu le vendredi 10 novembre 2023 la thèse de doctorat en sociologie d’Université Côte d’Azur intitulée « (Dé)faire les «campements roms» de Marseille: Analyse des processus de catégorisation des habitant-es des bidonvilles à l’œuvre dans l’action publique », réalisée sous la direction de Swanie Potot au sein du laboratoire Unité de Recherches Migrations et Société (URMIS).