Technology & Obesity Bias (TechnOBias)

En quelques mots

Le projet TechnoBias vise à mieux comprendre les attitudes des étudiants en santé à l’égard de dispositifs technologiques innovants de promotion de l’activité physique, et l’influence des biais liés au poids sur ces attitudes.

Projet de recherche de l'Axe 2

DATE : 2023

RESPONSABLE : Meggy Hayotte, LAMHESS, EUR HEALTHY

DISCIPLINES : STAPS, psychologie, biologie, médecine et santé, santé publique et médecine générale

MOTS-CLÉS : activité physique, technologies, étudiants en santé, biais liés au poids

Description du projet


CONTEXTE

La démarche individuelle de changement de comportement est influencée par l’environnement du patient, notamment les recommandations ou non de la part des professionnels de santé.
Or les professionnels de santé (y compris étudiants) reportent des biais explicites et/ou implicites liés au poids du patient, biais qui ont une influence négative sur la prise en charge (qualité des soins, comportements discriminatoires ou stigmatisants). Les personnes en obésité exposées à la stigmatisation en raison de leur poids vont être fortement motivées à éviter l’activité physique et auront une perception faible de leurs ressources d’auto-contrôle, renforçant ainsi leur désengagement envers l’activité physique.
Des interventions innovantes pour promouvoir l’activité physique se sont développées (par exemple, jeux vidéo actifs, applications mobiles), avec des effets favorables observés sur le niveau d’activité physique et la perte de poids des patients. Cependant, les données manquent sur comment les biais liés au poids influencent les attitudes des professionnels de santé envers ces technologies. Les professionnels de santé constituent la cible de ce projet de recherche.


OBJECTIFS

Ce projet a pour objectif de mesurer et comparer les attitudes implicites des étudiants en santé envers l’activité physique et les technologies de promotion de cette activité. Il veut évaluer leur intention de recommander ces technologies, leur acceptabilité, et leur perception de l’auto-efficacité auprès des patients. Une seconde étude, veut explorer les raisons qui poussent les étudiants en santé à recommander ou non ce type de technologies.


MÉTHODE

1) Étude expérimentale (N = 200 étudiants d’une filière santé)

  • trois exercices (technologie, activité physique, technologie de promotion de l’activité physique) d’associations de mots (Single Target Implicit Association Test – ST-IAT) sur ordinateur

  • situation clinique où les participants sont invités à prescrire une activité physique à une patiente ayant une hypercholestérolémie (scénario activant ou non un biais lié au poids)

  • questionnaire mesurant l’acceptabilité perçue de la technologie pour la patiente, la perception de l’auto-efficacité de la patiente à l’égard de technologie, l’intention de recommander une technologie de promotion de l’activité physique, et la stigmatisation liée au poids

2) Entretiens semi-directifs, sur un sous-échantillon de 20 participants volontaires (10 ayant une forte intention et 10 ayant une faible intention de recommander des technologies de promotion de l’activité physique) pour un entretien semi-directif complémentaire d'une heure visant à explorer les raisons de leur choix


Les résultats des tests et entretiens seront analysés statistiquement et qualitativement.
 

Interdisciplinarité et partenariats


Ce projet de recherche s’inscrit dans une dynamique collaborative pluridisciplinaire associant des chercheurs et professionnels de différents champs scientifiques (sciences du sport et de la santé, psychologie, santé publique, médecine générale).


RESPONSABLE DU PROJET

  • Meggy Hayotte, maîtresse de conférences, LAMHESS (Laboratoire Motricité Humaine, Expertise, Sport, Santé), Université Côte d’Azur - spécialisée dans l’étude de l’acceptabilité des technologies de promotion de l’activité physique

 
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PARTENARIAT

  • LAMHESS - Corentin Clément-Guillotin, maître de conférences, spécialisé dans le champ des stéréotypes et de l’étude des mécanismes implicites

  • CoBTEK (Cognition, Behaviour, Technology) - Philippe Robert, professeur de psychiatrie, directeur du CMRR (Centre Mémoire de Ressources et de Recherche) du CHU de Nice, directeur  du CoBTeK, spécialisé dans le domaine des technologies utilisées à des fins de santé

  • RETINES (Risques, Épidémiologie, Territoires, Informations, Éducation et Santé) - David Darmon, professeur des universités, vice-président d'UCA en charge de la politique de santé, Tiphanie Bouchez, médecin généraliste et maître de conférences, et Stéphane Munck, enseignant-chercheur et médecin généraliste chef de clinique des universités, spécialisés dans le domaine des perceptions de la part des médecins généralistes

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PARTENARIAT INTERNATIONAL

  • Laboratoire de Cyberpsychologie, Université du Québec en Outaouais (UQO, Québec, CANADA) - Christophe Maïano, professeur titulaire au département de psychoéducation et de psychologie, expert dans le domaine de l’obésité et du surpoids, et de l’activité physique adaptée, et des biais et stéréotypes liés au poids

 
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Résultats et valorisation

 
Conférences
  • Hayotte, M., De Toni, F., Maïano, C., & d’Arripe-Longueville, F. (2023, 4-8 septembre). Healthcare students’ perceptions of technologies to promote physical activity: influence of explicit weight bias [communication par affiche]. 37th Annual Conference of the European Health Psychology Society. Bremen, Allemagne.

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Annexes