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Recherches sur le contrôle du mouvement humain : obtention de deux financements de l'ANR
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Publié le 18 octobre 2024
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Mis à jour le 18 novembre 2024
Date(s)
le 18 octobre 2024
François Hug, membre du LAMHESS et lauréat d’une chaire « Programme de Recherches Avancées » de l’IdEx, obtient deux financements de l'ANR pour soutenir des recherches dans le domaine du contrôle du mouvement humain.
Le premier projet financé dans le cadre de l’appel à projet générique vise à comprendre comment les commandes nerveuses sont distribuées aux neurones moteurs (motoneurones spinaux), et comment cette organisation est altérée chez des patients atteints de lésions du système nerveux, notamment après un AVC ou une lésion médullaire. L’objectif est notamment de tester l’hypothèse de l’existence de groupes fonctionnels de motoneurones, qui constitueraient les unités fonctionnelles du contrôle du mouvement.
Le deuxième projet est financé dans le cadre de l’appel à projet ASTRID, dédié aux recherches à caractère dual (civil et militaire). Il a pour objectif de de développer une nouvelle génération d’interfaces neuronales humain-machine. Ces interfaces, basées sur une mesure périphérique et non-invasive du code nerveux du mouvement, seront destinées à la restauration du mouvement (contrôle de prothèse) et à l'augmentation du mouvement (contrôle d’un membre robotique surnuméraire).
L’originalité de ces projets repose sur l’enregistrement des seuls neurones du corps humain dont l’activité peut être mesurée de manière non-invasive : les motoneurones qui relient la moelle épinière aux muscles. En exploitant la propriété du muscle d’amplifier la commande nerveuse, des algorithmes de décomposition des signaux électriques musculaires permettent d’identifier l’activité de ces neurones. Ces projets incluent également des développements techniques importants, notamment dans la conception d'électrodes hybrides (textile et tatouage) et l’optimisation de leur design pour repousser les limites de la décomposition des signaux musculaires.
Ces recherches sont menées en collaboration avec l’Inria (équipe Cronos) et le CHU de Nice (plateforme fragilité), ainsi qu’avec des partenaires nationaux (Nantes Université, CHU de Nantes, École des Mines de Saint Etienne) et internationaux (Imperial College London et The University of Queensland).
François Hug est Professeur des Université et directeur adjoint du LAMHESS. Il a obtenu son doctorat en sciences du mouvement humain en 2003. Il a été Professeur des Universités à Nantes Université, où il a dirigé un laboratoire de recherche jusqu'à sa mutation pour l'Université Côte d'Azur en 2021. Il est membre honoraire de l’Institut Universitaire de France (promotion 2017-22), et professeur honoraire de l’Université du Queensland (Australie), où il a passé plus de 5 ans. Il est lauréat d’une chaire "Programme de Recherches Avancées’" de l’IdEx.
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Le deuxième projet est financé dans le cadre de l’appel à projet ASTRID, dédié aux recherches à caractère dual (civil et militaire). Il a pour objectif de de développer une nouvelle génération d’interfaces neuronales humain-machine. Ces interfaces, basées sur une mesure périphérique et non-invasive du code nerveux du mouvement, seront destinées à la restauration du mouvement (contrôle de prothèse) et à l'augmentation du mouvement (contrôle d’un membre robotique surnuméraire).
L’originalité de ces projets repose sur l’enregistrement des seuls neurones du corps humain dont l’activité peut être mesurée de manière non-invasive : les motoneurones qui relient la moelle épinière aux muscles. En exploitant la propriété du muscle d’amplifier la commande nerveuse, des algorithmes de décomposition des signaux électriques musculaires permettent d’identifier l’activité de ces neurones. Ces projets incluent également des développements techniques importants, notamment dans la conception d'électrodes hybrides (textile et tatouage) et l’optimisation de leur design pour repousser les limites de la décomposition des signaux musculaires.
Ces recherches sont menées en collaboration avec l’Inria (équipe Cronos) et le CHU de Nice (plateforme fragilité), ainsi qu’avec des partenaires nationaux (Nantes Université, CHU de Nantes, École des Mines de Saint Etienne) et internationaux (Imperial College London et The University of Queensland).
François Hug est Professeur des Université et directeur adjoint du LAMHESS. Il a obtenu son doctorat en sciences du mouvement humain en 2003. Il a été Professeur des Universités à Nantes Université, où il a dirigé un laboratoire de recherche jusqu'à sa mutation pour l'Université Côte d'Azur en 2021. Il est membre honoraire de l’Institut Universitaire de France (promotion 2017-22), et professeur honoraire de l’Université du Queensland (Australie), où il a passé plus de 5 ans. Il est lauréat d’une chaire "Programme de Recherches Avancées’" de l’IdEx.
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