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le 18 décembre 2024
Raphael Zory est directeur de l'EUR HEALTHY depuis le 17 décembre 2024
L'École Universitaire de Recherche "Écosystèmes des Sciences de la Santé" (EUR HEALTHY) d'Université Côte d'Azur a le plaisir de vous présenter sa nouvelle équipe dirigeante !
Sous la direction de Raphael Zory, Professeur des Universités en STAPS au sein du laboratoire Laboratoire Motricité Humaine Expertise Sport Santé (LAMHESS), l'EUR HEALTHY entame un nouveau chapitre passionnant. Il sera accompagné dans cette mission par :
Valeria Manera, Maîtresse de Conférences en Psychologie-HDR, membre du Laboratoire COBTEK, qui occupera le poste de Directrice adjointe Recherche. Son expérience renforcera l'impact des activités de recherche menées au sein de l'EUR.
Nathalie Pantaleon, Maîtresse de Conférences en STAPS HDR, membre du Laboratoire LAPCOS, qui assumera le rôle de Directrice adjointe Formation. Son expertise contribuera à l'excellence des programmes de formation offerts par l'EUR HEALTHY.
Cette équipe dynamique et motivée est prête à relever les défis et à explorer de nouvelles frontières dans le domaine des sciences de la santé, en privilégiant une approche novatrice et interdisciplinaire.
Rencontre avec l'équipe de direction de l'EUR HEALTHY
- Rencontre avec Valeria Manera
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Quel a été votre parcours universitaire ?
Mon parcours universitaire est interdisciplinaire. J’ai un Master en psychologie clinique et un doctorat en sciences cognitives, obtenus à l’Université de Turin (Italie). J’ai ensuite réalisé deux projets postdoctoraux à KULeuven (Belgique) sur la perception du mouvement, et l’autre à l’Université de Stanford (Californie) sur la régulation des émotions. Je suis arrivée à Université Côte d'Azur en 2012, au laboratoire CoBTeK, où je travaille sur des thématiques liées à l’utilisation des nouvelles technologies pour la prévention, l’évaluation et la prise en charge des troubles cognitifs et du comportement chez la personne âgée. J’ai obtenu mon HDR en neurosciences ici en 2021.
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Pourriez-vous nous décrire votre parcours professionnel depuis la fin de vos études ?
Après mon postdoctorat à Leuven et à Stanford, j'ai occupé pendant plusieurs années le poste d'ingénieure de recherche et de chef de projet pour des projets européens au sein de l'équipe CoBTeK à Université Côte d'Azur. Depuis 2023, je suis maîtresse de conférences au Département de Psychologie d'Université Côte d'Azur. En termes de recherche, je suis PI à CoBTeK pour les projets Européen INTEVIDI et Mi-Ricordo, axés sur la psychologie digitale.
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Quels sont vos centres d'intérêt en dehors du monde universitaire ?
J’aime marcher, j’adore la mer et les belles journées de soleil.
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Qu'est-ce qui vous a attiré vers la fonction de directrice adjointe Recherche ?
Passionnée par la recherche et la multidisciplinarité, j'apprécie particulièrement les collaborations avec des chercheurs de formations et de disciplines variées, tant au niveau national qu'international. Ce rôle de directrice adjointe Recherche m'a naturellement attirée, car il me permet de soutenir le développement de projets scientifiques ambitieux, de favoriser les synergies entre les équipes, et soutenir la dissémination scientifique.
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Quelles sont les qualités que vous estimez essentielles pour réussir dans ce rôle ?
Je pense qu'il est essentiel de faire preuve de dynamisme, de flexibilité et de capacités de médiation. Il est également crucial de bien comprendre les dynamiques du monde de la recherche, tant au niveau national qu'international.
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Quelle est votre vision pour la composante dans les prochaines années en matière de recherche ?
Il est essentiel de favoriser le sentiment d'appartenance des chercheurs à la composante, car l'identité de l'EUR est encore jeune et nécessite un soutien actif. Il convient également de soutenir des projets d'envergure qui contribueront à renforcer la reconnaissance du rôle de l'EUR. Par ailleurs, il est crucial de continuer à promouvoir le rôle des jeunes chercheurs (doctorants et postdoctorants), et à soutenir la divulgation scientifique.
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Quelles sont vos principales priorités pour ce premier mandat ?
Poursuivre la promotion de projets structurants, continuer à renforcer la visibilité internationale de l'EUR (y compris la mobilité entrante), et continuer à accroître la réputation de l'EUR au sein d'Université Côte d'Azur.
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Quels sont les principaux défis que vous prévoyez de rencontrer et comment comptez-vous les relever ?
Les thématiques et les disciplines couvertes par l'EUR sont très variées, ce qui représente à la fois une richesse et un défi, notamment en termes de fluidité des interactions et de création de projets communs, compte tenu des différentes modalités de fonctionnement des différentes instances. La simplification et la clarification des procédures pour les réponses aux AAP constituent, à mon sens, un point fondamental pour soutenir les projets des chercheurs, qu'ils soient collaboratifs ou non.
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- Rencontre avec Raphael Zory
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Quel a été votre parcours universitaire ?
J’ai commencé mes études en STAPS à l’Université de Savoie, une formation avec une orientation forte vers les sports de pleine nature et une spécialisation en ergonomie. J’ai ensuite rejoint l’Université de Bourgogne pour mon master en me spécilisant sur la physiologie neuromusculaire avant de revenir à l’Université de Savoie pour ma thèse, en cotutelle avec Polytechnique Turin, dans le cadre des Jeux Olympiques de Turin 2006.
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Avez-vous effectué des séjours à l'étranger ou des échanges universitaires ?
Oui, j’ai réalisé une partie de ma thèse en Italie, à Turin et à Rovereto.
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Pourriez-vous nous décrire votre parcours professionnel depuis la fin de vos études ?
Juste après ma thèse, j’ai été recruté comme professeur assistant à l’Université Laurentienne au Canada, où j’ai commencé à orienter mes travaux vers la santé. 3 ans plus tard, j’ai intégré l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines en tant que maître de conférences, avant de rejoindre l’Université de Nice Sophia Antipolis en 2013. J’y ai obtenu un poste de professeur en 2017.
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Quelles responsabilités avez-vous occupées dans ces différents postes ?
J’ai d'abord été responsable des L1 à Versailles, puis du master EOPS à Nice, avant d’être nommé vice-doyen formation de l’UFR STAPS. Depuis 2020, je dirige le laboratoire LAMHESS. J’ai également occupé le poste d’administrateur du GCS CARES pendant trois ans.
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Quels ont été vos principaux succès et défis ?
En 2020, ma nomination à l’Institut Universitaire de France a marqué une étape importante. En 2024, j’ai piloté le consortium lauréat du PPR Autonomie pour le projet PreSAGE, un financement majeur de 3,2 millions d’euros.
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Qu'est-ce qui vous a attiré vers la fonction de directeur de composante universitaire ?
Mon expérience en tant que vice-doyen et directeur de laboratoire m’a naturellement conduit à m’investir dans l’EUR Healthy, un projet qui se situe à la croisée des chemins entre la formation et la recherche.
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Quels sont vos centres d'intérêt en dehors du monde universitaire ?
Je suis passionné de football et de sports de pleine nature.
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Quelle est votre vision pour l’EUR Healthy dans les prochaines années ?
L’EUR Healthy doit continuer à se développer et trouver sa place dans l’écosystème universitaire. La priorité de ce premier mandat est de bâtir une identité forte pour l’EUR, afin de renforcer l’engagement des enseignants, chercheurs et personnels.
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Quels sont les principaux défis que vous prévoyez de rencontrer et comment comptez-vous les relever ?
Dans un contexte budgétaire tendu, il faudra faire preuve de créativité et d’habileté pour poursuivre le développement de l’EUR tout en fédérant les équipes autour d’une ambition commune.
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- Rencontre avec Nathalie Pantaleon
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Le portrait sera bientôt disponible en ligne