Depuis longtemps, les scientifiques et ingénieurs s’intéressent à la façon dont les poissons nagent et se déplacent collectivement. Grâce à l’élasticité de leur colonne vertébrale, ils arrivent à produire un mouvement de déformation de la tête au pied, ou plutôt… de la tête à la queue ! C’est ce que l’on nomme la locomotion ondulatoire. Ce mode de locomotion permet une bonne manœuvrabilité, une grande efficacité énergétique et une vitesse de nage rapide. Reproduire ces mécanismes dans des systèmes artificiels comme les robots sous-marins autonomes avec à la clé, des performances similaires, est l’objectif ambitieux de ce projet nommé SUBOT.
Nager comme un poisson dans l’eau !
L'objectif de cet ambitieux projet nommé SUBOT est de reproduire ces mécanismes dans des systèmes artificiels comme les robots sous-marins autonomes avec à la clé, des performances similaires.
SUBOT s’attachera donc à répondre aux interrogations suscitées par la nage ondulatoire. Pour se faire, les chercheurs auront recours à la modélisation de la locomotion dans un fluide afin de concevoir un nageur robotique biomimétique qui pourra donner lieu, entre autres, à la fabrication de nouvelles palmes de natation plus efficaces, testées et approuvées par les meilleurs nageurs du monde !
Des brevets à la clé
Deux sociétés privées se sont d’ailleurs jointes au consortium (Retrouvez les partenaires de ce projet en cliquant ici). L’idée étant de développer des brevets et de nouveaux produits innovants grâce à la forte collaboration entre les deux sociétés et les partenaires académiques.
Le projet voit plus loin puisqu’il est également question de développer des palmes de plongée autorésonnantes, ce qui serait une grande avancée technologique. Et pour tester ces prototypes, qui d’autres que des champions du monde de la nage ?
Au-delà de son impact sur le monde économique et industriel, le projet SUBOT offrira également une belle visibilité à Université Côte d'Azur (UCA) grâce à un rayonnement dans la presse locale et nationale et la divulgation de ses résultats dans des études scientifiques de haut niveau (Nature, PNAS…). Un article sur ce sujet a d’ailleurs déjà fait l’objet d’une publication dans le magazine « La Recherche » en 2015 et lui a valu le prix « coup de coeur ».
| Au vue de ces faits, l’Académie 2 des “Systèmes Complexes” a décidé d’accorder à ce projet un financement qui servira à cofinancer un post doctorant pendant un an pour soutenir les activités expérimentales et numériques et soutenir les différents besoins matériels (camera spécifique, queue musculaire biomimétique) pour mener à bien les expériences prévues. |